365 Fulgores de Thomas Compère-Morel

"Rien à tenter de nouveau le grand fardeau du vide
Le vertige à deux pas pour une guerre à soi
Mais je vois clair un large escalier de pierres taillées
Derrière les fouilles une vallée ses jardins
L’échappée puissante et rapide par un ciel torturé
Me transportent au loin pris de fièvre et d’entrain
365 fois ne plus bouger 365 fois éteindre la lumière
365 fois"
Recueil illustré par Robert Combas.
Poème
de l’instant
« mes forêts sont un long passage… »
mes forêts sont un long passage
pour nos mots d’exil et de survie
un peu de pluie sur la blessure
un rayon qui dure
dans sa douceur
et quand je m’y promène
c’est pour prendre le large
vers moi-même
Mes forêts
Éditions Bruno Doucey