A contre-mort
Auteur : Marcel Hennart

Dernier recueil de celui qui considérait "la poésie comme objectif" et comme nécessité.
Gérard Cléry dans son article intitulé "Marcel Hennart : la vie de l’instant" affirme que l’oeuvre de celui-ci est : "une conversation ininterrompue avec un réel de chaque instant. Une poésie nécessaire, ou la nécessité fait loi".
Eric Brognet dans son article "M. Hennart : du réel transfiguré à la question de l’homme" évoque ce réel comme support à une méditation métaphysique : "un réel nourricier qu’un regard attentif et empathique transfigure. Un réel mouvant trop souvent négligé par notre approche utilitaire des choses, qui n’observant pas l’inutile (la beauté) a tendance à l’éliminer comme donnée non signifiante de la vie. Or précisément, c’est l’inutile qui justifie la vie…
M. Hennart par ces caractéristiques rejoint la poésie post-surréaliste qu’avaient illustrée des poètes comme Malrieu, Pierre-Albert Jourdan, Follain, ou Tardieu."
Poème
de l’instant
« Fabulation »
« Cela » : qui « ne dit ni ne cache », mais dispense des signes, des signaux, des appels. Et nous met en mouvement d’écriture.