À la verticale
Quand même le ciel serait lacéré
par nos ombres meurtrières,
recousons-le avec les fils ténus,
et même usés, de nos poèmes
à la verticale de l’hiver comme de l’été
traversés de vents contraires,
gonflés d’une irréductible confiance
en l’impossible advenue.
Réginald Gaillard, Hospitalité des gouffres, « À la verticale », Éditions Ad Solem, 2020.
Poème
de l’instant
« Et si mon poème n’était qu’un visa »
Et si mon poème n’était qu’un visa
pour un pays lointain
une facture impayée
un compte à découvert
Le porteur d’ombre
Éditions PHI