Attila Joszef

Né en 1905 et mort en 1937. À la fois marxiste et freudien, il défend avec ferveur les libertés démocratiques et l’humanisme. Il est considéré comme le poète officiel du régime (même après son exclusion du parti en 1934). Sa poésie traduit la souffrance et le désespoir : Ce n’est pas moi qui crie (1924), Danse de l’ours (1934), Ça fait très mal (1936). C’est un personnage révolté et d’une lucidité extrême, il sombre dans des crises de folie qui le mèneront au suicide.
Bibliographie
Poésie
- Le mendiant de la beauté, Éditions Le Temps des cerises, 2014.
- Ni père ni mère, traduction Guillaume Métayer, Éditions Sillage, 2010.
- Aimez-moi : l’œuvre poétique, Éditions Phébus, 2005.
- Poèmes dans l’anthologie Poésies du monde, Co-Édition Seghers, Le Printemps des poètes, 2003.
- Complainte tardive, traduction Georges Timar, Édition Balassi, 1998.
- Le miroir de l’autre, traduit du hongrois et présenté par Gábor Kardos, Éditions de la Différence, 1997.
- Poèmes choisis, traduits du hongrois par Marcel Lallemand, Éditions Les Éditeurs français réunis, 1948.
Livre-CD
- À cœur pur, Poésie rock, traduction de Kristina Rady, voix de Denis Lavant et Zsolt Nagy sur des musiques de Serge Teyssot-Gay, Éditions Le Seuil, 2008.