Au diable vauvert
9 juin 2022
Pourquoi ça fait si mal
« Sébastien Ayreault s’inscrit comme l’un des meilleurs poètes de sa génération. À travers cette succession de courts poèmes narratifs enchâssés dans un ensemble qui a fière allure, il écrit la poésie d’aujourd’hui. » Jérôme Bertin, Préface
Des fois j’y crois
Des fois j’y crois plus du tout
Des fois ça fait mal
Des fois c’est comme du soleil
Des fois des grands coups d’ailes
Dans un grand (…)
2 septembre 2021
Tempête pour les morts et les vivants
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Romain Monnery
Profonde, rythmée, transgressive, hilarante, vernaculaire, la poésie de Bukowski est à l’image de son auteur : aux antipodes de la littérature académique. Une anthologie de poèmes inédits illustrés par l’auteur, parus dans des magazines ou conservés dans des bibliothèques et collections privées. « Une formidable anthologie. » Le Monde « Une poésie au ras de la vie, enragée, caustique. » Libération « Un cocktail éthylique de beauté et de laideur, d’énergie (…)
14 janvier 2021
Racine à 20 ans
1642, à trois ans à peine, Jean Racine est déjà orphelin d’une famille sans fortune, dans une petite ville de Picardie. Avant même songer réussir, comment survivre ? Comme dans les contes, une tante veille et le voici bientôt recueilli par l’abbaye janséniste de Port-Royal qui lui inculque autant de savoirs que d’interdits. À 20 ans, Racine est forcé d’envisager un repli vers une morne carrière ecclésiastique à Uzès. Mais l’ambition est là, féroce, qui l’attire vers les feux du Roi-Soleil. Ce sera (…)
5 novembre 2020
IntranQu’îllités n°5 : Éros
La revue IntranQu’îllités fait peau neuve ! Pour sa nouvelle sortie, elle pose nue, en corps sage, alors que ses plus fervents contributeurs s’abandonnent totalement à l’Éros, comme une quête des sens, une interrogation fondamentale posée à la fois à la peau et à l’esprit. Ce nouveau cahier secoué d’influx nerveux est le fruit d’un désordre, un appel du pied lancé voici quelques mois : Soyons des héros de l’éros ! Et c’est parti ! Des héroïnes dont les yeux ignorent le froid. Des photographes ajustant leur (…)
2 novembre 2020
Yahya Hassan
Traduit du danois par Catherine Renaud
Le recueil Yahya Hassan est largement autobiographique, avec des poèmes durs et romantiques à la fois. L’auteur y critique sa famille, l’hypocrisie des musulmans au Danemark et sa génération de jeunes inadaptés, aussi bien que les centres pédagogiques. La première édition de Yahya Hassan , en 2013 est de 800 exemplaires. Le succès est immédiat : le livre obtient plusieurs prix littéraires et en moins de huit mois, la vente dépasse les 100 000 exemplaires au (…)
19 mars 2020
Brexit
En pleine actualité de la sortie possible du Royaume-Uni de l’Union européenne, James Noël nous livre une véritable ballade anglaise sur le Brexit. « Le Brexit m’excite c’est incroyable c’est la première fois qu’une nation se jette par la fenêtre en plein orgasme ». Cette chronique puissante du Brexit est suivi de La Migration des murs, un pamphlet poétique et philosophique, texte d’intervention et d’engagement, que James Noël a commencé à rédiger en mémoire des ravages provoqués par le séisme de 2010, est (…)
1er décembre 2009
Une orange roulant sur le sol d’un parking… de Vincent Ravalec
"Une orange roulant sur le sol d’un parking…
et s’illuminant tranquillement de toutes les couleurs de l’univers"
1er décembre 2009
Mines de cristal de Oxmo Puccino
"J’ai choisi d’imaginer
ce que nous aurions pu
Pour ne jamais réaliser
que nous ne rions plus
Si on avait su ne plus se déchirer
Aurions-nous pu sauver
ce qu’on a perdu"
1er décembre 2009
Basket Ville de Félix Jousserand
"constatons le climat accueillant
plusieurs rangées de pitbulls
survitaminés ont les canines
acérées-bavant- autour
d’une bande d’étudiants [chaussures en cuir]"
1er décembre 2009
Les soliloques de Jehan-Rictus
"Et qu’on m’tue ou qu’
j’aille en prison,
j’m’en fous, j’n’connais
plus d’contraintes :
J’suis l’Homme modern’,
qui pouss’ sa plainte,
Et vous savez ben
qu’j’ai raison !"
Poème
de l’instant
L’inspiration
un voyage m’attend
devant la feuille blanche
les ombres prennent chair
et les choses s’animent
on entend la comtoise
prendre le pouls du temps