Autoportrait au Roitelet

Auteur : Emily Dickinson

Autoportrait au Roitelet

Lettres à T.W. Higginson et aux sœurs Norcross 1859-1886, suivi de La Gloire est une abeille, (Choix de poèmes) 1858-1881

Introduction et notes de Patrick Reumaux
Traduction de Patrick Reumaux
Illustrations de Emily Dickinson

Emily Dickinson (1830-1886) passe sa vie à Amherst, dans la propriété familiale.Tombe amoureuse d’un révérend, qui s’enfuit. Elle écrit des poèmes, ne sait pas ce qu’ils valent (ou fait semblant), prend pour maître un gandin célèbre, Thomas Wentworth Higginson dont la bêtise – un siècle a passé – irradie comme un soleil. Les années filant, elle sort de moins en moins, signe ses lettres « Votre Élève », écrit encore quelques vers, s’intéresse à tout ce qui meurt.
Quand elle commence à écrire aux sœurs Norcross, en 1859, Louise a seize ans, Frances treize. Vingt ans plus tard, elles n’ont pas grandi, sont pour Emily les mêmes petites filles imaginaires. Loo a toujours seize ans, Fanny treize. « Je souhaite que nous soyons enfants, écrit-elle à son frère. Je souhaite
que nous soyons toujours enfants, comment grandir, je ne sais pas. »

La partie de la Correspondance ici traduite – Lettres à T.W. Higginson et aux sœurs Norcross – n’a pu l’être que grâce au remarquable appareil critique de l’édition américaine Harvard University Press. Les poèmes que l’on trouvera en seconde partie de volume parlent d’eux-mêmes.
Patrick Reumaux

Voici ma lettre au Monde
Qui ne M’a jamais écrit –
Les simples Nouvelles que la Nature disait –
Avec une tendre Majesté

Emily Dickinson

Paru le 26 mai 2021

Éditeur : Les Belles Lettres

Genres de la parution : Recueil Version bilingue

Support : Livre papier

Poème
de l’instant

Fereydoun Faryad

Ma patrie est un ciel sans passeport

Ma patrie est
Un ciel sans passeport
Sans frontière
Où j’entre par les chemins de l’air.

Traduit du persan en grec par l’auteur
et du grec en français par Jacques Lacarrière
Revue Caravanes / Éditions Phébus