Bleu autour
Nouvelle collection de poésie
1er mars 2017
Après moi le bonheur de Ozdemir Asaf
Homme libre, funambule des mots, de peu de mots, de peu de vers, le grand poète turc Özdemir Asaf (1923-1981) s’affranchit des codes de la poésie de son temps. Il invente une langue, crée un désordre ludique et, d’un poème l’autre, se perd, vous perd, se retrouve, vous déplace…
Journaliste, imprimeur, traducteur d’auteurs français (Apollinaire, Hugo, Éluard…), proche du nouvelliste Sait Faik et du poète Behçet Necatigil, il a laissé une œuvre existentialiste, quête de l’être et de l’autre, quête de « toi (…)
1er mars 2010
J’ai vu la mer : anthologie de poésie turque contemporaine
"J’étais petit, tout petit,
J’ai jeté ma ligne dans la mer ;
D’un coup grouillèrent les poissons,
J’ai vu la mer."
Orhan Veli
1er mars 2009
Nord profond d’Olav H. Hauge
Olav H. Hauge (1908-1994) est considéré comme le plus grand poète norvégien de la seconde moitié du XXe siècle.
Par leur simplicité, leur densité, leur concision, ses poèmes recèlent l’évidence et le mystère des choses, une présence au monde immédiate, où l’humour, le désespoir, la joie et la paix ont leur place. On pense à Bashô, Char, Hölderlin, Michaud, qu’il a lus.
Préface de François Graveline
Traduit du néonorvégien par François Monnet
Des photographies de François Monnet, prises dans les fjords (…)
1er mars 2009
Constantinople n’attend plus personne de Mehmet Yashin
Mehmet Yashin, né à Chypre en 1958, est aujourd’hui l’un des poètes majeurs de langue turque. Traduite dans de nombreuses langues, son œuvre, marquée par l’histoire de Chypre, ne l’avait jamais été en français. Cette anthologie a été composée par lui-même. « L’espace de mon identité, écrit-il en épilogue, ne peut être que ma poésie. »
Traduit du turc par Alain Mascarou
Constantinople n’attend plus personne
dans la cabine d’interprète il y a une femme aux yeux bleus
nous parlerions avec d’anciennes voix si nous (…)
1er mars 2009
Và jusqu’où tu pourras d’Orhan Veli
"Tel est exactement mon boulot,
Chaque matin ke peins le ciel,
Pendant que vous dormez.
Au réveil, vous le trouvez bleu.
Parfois la mer se déchire,
Vous ignorez qui la recoud ;
C’est moi."
Poème
de l’instant
Les framboisiers
Il se pourrait aussi que le printemps
n’en finisse pas de nous promettre un air
d’avant l’oubli ces fleurs heureuses
ces nuages qui nous ressemblent