Caractères
1er décembre 2009
On se sent moins jeune par temps pluvieux de Maurice Mourier
"Jour où le ciel se cache
L’ombre passait limoneusement
Plus de chaleur au miroir notre coeur défait s’efface
A chaque instant plus entouré d’une eau qui passe
Avec fourvoiements mille fourvoiements"
[…]
1er décembre 2009
A la racine du feu de Michael Edwards
Recueil bilingue anglais-français
"Et maintenant, doux oiseau, bel artefact,
va. Un grondant bulldozer
appuie contre
ces murs fluets
son boulet de fer. La poussière
s’élève dans la clarté du soleil matinal. On sent
dans l’air une bouffée d’avenir."
[…]
1er décembre 2009
Le temps des autres de Ory Bernstein
"Tu me parles sérieusement
un langage ordonné et étranger.
Ces mots ne sont pas destinés à la conversation.
Ils ne sont pas courants.
[…]"
1er décembre 2009
Masque de nuit
"Et nos cheveux qui se tordent
comme les serpents de Méduse.
Derrière ses yeux exhorbités, le mystère, tout au fond,
voit les voix."
1er décembre 2009
Presque v’île de Marlena Braester
"même rue
si oblique hors de vue
autre angle
d’une balustrade contre le vide
[…]"
1er décembre 2009
Calme des feuillaisons de Eliane Biedermann
"L’horizon crépusculaire
révèle ses secrets
entrevus comme des fulgurances
où des oiseaux inconnus
bercent de leurs chorals
nos meurtrissures"
[…]
1er avril 2009
La blessure du silence
Photographie de Denis Boutillot-Cauquil.
"les pleurs et les peurs
les illusions les joies
s’amoncellent
vers quelle libération
en quel territoire
sous quelle étreinte
dans ce vide
face à la fenêtre
exilé intérieur
tu poses ton regard
sur une attente sans fin".
23 juin 2008
Deux fois deux
Poèmes traduits du hongrois et présentés par Guillaume Métayer
Illustrations d’Ana Kozelka
Les poèmes du jeune poète hongrois associent le questionnement personnel aux méditations sur l’Histoire.
1er avril 2008
L’homme connaît toute nostalgie de Miron C. Irakson
Le poète philosophe ouvre une nouvelle voie à l’amour prêtant à la femme le pouvoir d’engendrer en l’homme ses traits positifs. Une voix très personnelle, à lire dans la réflexion et le plaisir.
Poème
de l’instant
La Maye réfléchit
je froisse le temps
sa porte s’ouvre
et moi j’attends
qu’un oiseau entre m’annoncer
qu’il est grand temps que je m’envole
mes ailes d’enfant
sont repliées
quel est le livre
quelle est la page ?