Celles-sur-Belle

La Commune de Celles-sur-Belle (3900 habitants, constituée de quatre communes fusionnées, Celles, Verrines, Montigné et St-Médard), a obtenu l’appellation « Ville en poésie » en janvier 2013. C’est la première ville des Deux-Sèvres à obtenir ce titre qui fait sa fierté. Tous ses partenaires : écoles, collège, maison de retraite, bibliothèque, associations, commerçants et participants individuels, se réjouissent également de ce label qu’ils désirent continuer à honorer.
Il est la reconnaissance de longues années de travail collectif, sur la lancée du Printemps des Poètes, avec les Semaines poétiques de mars fédérées par la Municipalité, et le travail assuré toute l’année par l’atelier de poésie du Foyer rural de Verrines, animé par Huguette-Maria Quintreau. Cet atelier créé en 2006 par des passionnés d’écriture, participe à la vie poétique celloise qu’il anime en lien avec des partenaires multiculturels.
Son objectif est d’intégrer la poésie à certaines manifestations locales et de tisser des liens avec d’autres centres poétiques géographiquement proches, comme la Maison de la poésie de Poitiers, l’Union régionale des Foyers ruraux de Lezay avec Jean-Jacques Épron et ses chantiers poétiques.
Ce label, né d’amitiés et de complicités diverses surfant sur le désir et le plaisir d’une parole poétique où s’explore le monde, est un encouragement à continuer.
C’est cette énergie et cet espoir qui animent l’équipe municipale et tous les bénévoles de notre petite ville où se succèdent rencontres et multiples animations avec l’ensemble des enseignants et tous les passionnés de poésie.

Coordonnées
Adresse :
Abbaye Royale de Celles-sur-Belle
1 avenue de Limoges
79370 Celles Sur Belle

Contact : Monsieur Laurent Gobin
Téléphone : 05 49 32 14 99
Courriel : abbayeroyalecellessurbelle@wanadoo.fr
Site internet

La commune obtient l’appellation Ville en Poésie en 2013.

Images

Poème
de l’instant

Eugenio de Andrade

Blanc sur Blanc

Traverser le matin jusqu’à la feuille
des peupliers,
être frère d’une étoile, ou son fils,
ou peut-être père un jour d’une autre lumière de soie,

ignorer les eaux de mon nom,
les secrètes noces du regard,
les charbons et les lèvres de la soif,
ne pas savoir comment

l’on finit par mourir d’une telle hésitation,
un si grand désir
d’être flamme, de brûler ainsi d’étoile
en étoile,

jusqu’à la fin.

Eugenio de Andrade, Blanc sur Blanc, Traduit du portugais par Michel Chandeigne, Éditions de la Différence, 1988.