Champ Vallon
Les Editions Champ Vallon, créées en 1980, s’ouvrent d’abord à la littérature et à la poésie avec la revue Recueil dirigée alors par Richard Millet et Jean-Michel Maulpoix, qui deviendra Le Nouveau Recueil en 1995. Ouverte à des écritures plurielles, celle-ci se veut le laboratoire dans lequel puisera à ses débuts la collection Recueil. La poésie y a la part belle dès l’origine. Elle accueille le journal poétique en sonnets de Robert Marteau, les essais sur la poésie contemporaine de Jean-Claude Pinson ou Christian Doumet, le premier recueil de Guy Goffette, les poèmes de la romancière Régine Detambel, les premiers livres de jeunes voix contemporaines comme celles d’Olivier Barbarant, de Stéphane Bouquet. .. Elle confirme le talent de Benoît Conort, Henri Droguet, Gérard Titus-Carmel. .. Les essais de la collection Champ poétique notamment explorent l’univers des grands poètes de notre temps et de leurs précurseurs en une démarche critique généreuse.
Editions de poésie
Poésie contemporaine
Revue de poésie "Le Nouveau recueil"
Type de livres
Broché
Mode de diffusion - distribution
Puf (librairies)
UD (union distribution)
Année de création : 1980
Auteurs phares : Jean-Claude Pinson, Olivier Barbarant, Robert Marteau, Stéphane Bouquet, Régine Detambel, Christian Doumet
Ne souhaite pas recevoir de manuscrits
Editeur : Patrick Beaune
Tél : 04 50 56 15 51
info@champ-vallon.com
1er juin 2011
Horizon du sol d’Etienne Faure
« Offrant les strates de vies passées là, successives, des textes où se profilent en un même horizon avenir et passé, mœurs et lois, le corps dans ses composantes – des pieds, des mains, un nez, des yeux… – à scruter les perspectives à hauteur de motif, debout ou à l’horizontale pour lire dans l’herbe, se souvenir, rêver ou se rêver mort déjà, énième fragment. »
1er juin 2011
Le Général hiver
« Les campagnes de Russie engagées sous le glorieux soleil de juin, le général hiver les a fait tourner en désastres ; c’est ce que nous apprit l’école de la République. Pourtant les débris incohérents et lamentables à quoi il a réduit gloires et conquêtes, son prestige les a parés de givre ou enchâssés dans la glace pour leur conférer une beauté définitive. C’est ce vers quoi tend le poème : tenir dans les réseaux figés de l’écriture le misérable fatras que sont les débris de nos histoires et du siècle ; ainsi (…)
1er juin 2010
L’ordre des jours
"Tu remontes de la nuit
Une mesure de cette terre promise à l’oubli
Et tu soulèves le chemin sous ton ombre
Quand bien même ce pacte nous condamne…"
1er janvier 2010
Nos amériques
"Il regarde la vitesse du paysage et note mentalement : que je n’oublie pas / les feuillages vert argent vus du train / tapés de soleil, secoués par le vent tranquille. La gare centrale est plus proche désormais, les arrêts plus fréquents. Chaque fois que c’est une maison ancienne, il lui attribue un passé profond. C’est un leurre, bien sûr, d’imaginer qu’il s’y est produit une existence plus forte, un surcroît de monde, autre chose que la propre pauvreté de mon présent - mais c’est mon leurre : il lui (…)
1er décembre 2009
Le temps ordinaire
"Au rythme de la marche la surprise survient,
l’inattendu sollicite l’esprit, cela par le soudain
écart entre la présence et la perception : c’est
l’alerte de l’ouïe, de l’œil ; l’attention à tel bruit
de la nature."
1er janvier 2009
Un petit viol
c’est le récit haché d’un épisode de l’adolescence qui ne pouvait se dire que dans une
langue hachée : deux versions tête-bêche (Un petit viol / un autre petit viol) tâchent
de raconter un événement dont les suites ne sont pas épuisées, qui font comme deux
récits au milieu desquels l’enfermement ne sort pas de lui-même ça aurait pu être un conte de fées, si les fées mâles existaient pour les adolescents, et si on pouvait se grandir de ce qu’on a vécu deux récits (l’un chronologique, l’autre (…)
1er janvier 2008
Drapeau rouge
"Aïe ! À peine ce livre commencé, les mots menacent de
se mettre en grève.
Viennent de voter en assemblée une motion de
défiance. Motif : la parution d’une bio de Mao en criminel
absolu. Accablante. Dévastatrice.
Pour le record de natation établi dans le Yang-Tsé, bon,
d’accord, on se doutait déjà. Mais là, rien ne surnage.
Pas même les débuts dans le Hounan"
1er septembre 2007
Le Nouveau recueil n°85
ETTRES IMAGINAIRES
(Textes rassemblés par Jean-Michel Maulpoix)
Michel Chaillou À une petite porte qui n’en sait rien
Jacques Jouet Lettres datées
Paul Fournel Cher Monsieur
Alain Lance Un grand connaisseur
Gérard Farasse Mille et une vies
Hélène Sanguinetti Cher ange
Gilles Mentré Lettre à Mademoiselle V.
Marin Descausses Dernière lettre
Marie-Claire Bancquart À toi
S. Rappaport-Jaccottet Écume telle page
Samuel Lautru M.-L.
Maud Thiria Lettre à l’être imaginaire
Jean-Michel Maulpoix (…)
1er septembre 2007
Légèrement frôlée d’Etienne Faure
« Comme on effleure ou en réchappe, des textes qui se déplacent des leçons de l’été à celles d’une histoire proche, parfois dans l’herbe – amour –, en vues anglo-normandes, et contre l’inertie se hâtent – lue, parlée, écrite – en formes brèves ou plus longues, au bord de la marche. »
1er juin 2007
Le Nouveau recueil n°82
Mona Thomas Frontière au miroir
Laurent Adet Il était une fois maman, et c’était déjà trop
Franck Laurent Mer intérieure
Stephan Wackwitz Un pays invisible (Roman familial)
Sylvie Kandé Le su, le tu le dit
Christian Belin Places
Poème
de l’instant
Coplas
Moqueur siffle le merle
quand l’alouette lève
sa volée en ton cœur.