Charles Bordes

Charles Bordes, de son vrai nom Charles Borde sans le « s », naît le 9 septembre 1711 à Lyon.

Charles passe sa jeunesse à Lyon où il étudie chez les Jésuites. Il part ensuite à Paris où il rencontre Gabriel Bonnot de Mably et Étienne Bonnot de Condillac. Il ne retournera à Lyon qu’en 1740, avec une réputation de poète quelque peu léger à l’esprit cultivé.

C’est en 1745 qu’il est élu à l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon.

Un peu plus tard, il se consacre à l’écriture de poèmes galants, textes légers ainsi que de tragédies telles que Blanche de Bourbon. Charles écrit également de nombreux mémoires ainsi que des ouvrages plutôt théoriques sur des thèmes littéraires, philosophiques, mais aussi sur la religion, la langue ou l’éducation.

Charles se fait notamment connaître par la controverse qu’il engage avec Jean-Jacques Rousseau dans les années 1750. Lié à Voltaire, notamment sur le plan des idées, il reçut ce dernier à l’Académie de Lyon en 1754. Pendant de longues années, certaines de ses œuvres ont été attribuées, à tort, à Voltaire.

Charles meurt le 15 février 1781.

Bibliographie

  • Le Cathecumene, Éditions Hachette, 1972.
  • Tableau philosophique, du genre humain depuis l’origine du monde, jusqu’à Constantin, Éditions Hachette, Paris, 1972.
  • Parapilla ou le Vit déifié, poème badin en cinq chants, Cercle du livre précieux, 1958.
  • Éloge historique de milord Contenant, 1783.
  • Œuvres diverses de M. Borde, 3 volumes, 1783.
  • La Papesse Jeanne, poëme en dix chants, 1778.
  • Parapilla, poëme en cinq chants, traduit de l’italien, 1776.
  • Le Cathecumene, 1768.
  • Tableau philosophique, du genre humain depuis l’origine du monde, jusqu’à Constantin, traduit de l’anglois, 1767.
  • Profession de foi philosophique, 1763.

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