Cheyne
En toute indépendance
Depuis 1980, Cheyne éditeur publie de la littérature contemporaine avec le double souci de faire connaître de nouveaux écrivains et poètes, et d’accompagner l’oeuvre de ceux qu’il a découverts. Vitalité et fidélité qu’a révélées, au fil ans, la création de six collections, toutes témoins de l’exigence de la maison et de son ouverture aux préoccupations de notre temps.
Dans le panorama de l’édition française, Cheyne fait entendre, à travers des oeuvres maintenant reconnues, une tonalité poétique singulière, où l’expression d’une expérience intérieure rejoint volontiers le questionnement.
Une diffusion indépendante auprès de libraires fidèles, un partenariat régulier avec les bibliothèques et de nombreuses lectures publiques, montrent la volonté de Cheyne d’aller sans cesse, et librement, à la rencontre des lecteurs.
Edition de poésie
Poésie contemporaine
Collection de poésie étrangère
Editions sonores
Collection de poésie pour la jeunesse
Livres d’artistes
Revue de poésie
Type de livres :
broché, illustré avec gravures
Mode de diffusion, de distribution
Nous-mêmes, livres vendus en librairies
Année de création : 1980
Nombre de parutions par an : 12
Tirage moyen : 1000
Auteurs phares : Jean-Pierre Siméon, Jean-Marie Barnaud, Pascal Riou
Accepte de recevoir des manuscrits : que les bons !!
Editeur : Jean-François Manier
Tél : 04 71 59 76 46
email : cheyne-editeur@wanadoo.fr
10 décembre 2019
États provisoires du poème - Revue annuelle Numéro 19
Auteurs :
Caroline Bérenger, Jean-Philippe Jaccard, Vénus Khoury-Ghata, Eugen Kluev, Marina Skalova, Marie-Thérèse Eychart, Elsa Triolet, Ivan Viripaev.
Nouveau voyage pour la revue des États provisoires du poème : la Russie. À travers des poèmes
inédits d’Eugen Kluev, Marina Skalova et Ivan Viripaev, un texte méconnu d’Elsa Triolet et des
études sur des poètes russes du XXème siècle : Marina Tsvetaeva, Ossip Mandelstam et Daniil
Harms, ce numéro 19 des États provisoires du poème offre aux lecteurs un (…)
5 décembre 2019
Tempe a païa
Préface d’Emmanuel Dall’Aglio.
La peur parle la première
sous la rampe
une ombre
qui n’était pas prévue
je vois ce que ressent l’écume
les problèmes se répètent
horizon en bandeau
traces du vent
servitudes
chute libre
je tombe de plusieurs vies
ma couleur préférée c’est le ciel
mais c’est le sol qui s’ouvre dans mon sommeil.
27 novembre 2019
Sortie de route
PRIX DE POÉSIE DE LA VOCATION 2019
Sortie de route cherche à dire le désarroi du bonheur et les sempiternels effondrements internes. Les poèmes de Flora Souchier sont ceux d’une femme en marche, déterminée et pourtant hésitante, emplie de doutes. Hantée par l’amour, la poète trouve les paroles afin de l’exprimer et ainsi avance, dans l’exultation et l’amertume.
Poésie d’une jeunesse qui brûle ainsi que le signale le titre de la 2ème partie du livre (Torse-flamme), Sortie de route mène le lecteur hors la (…)
6 août 2019
Violente la chanson
Traduit du suédois, annoté et postfacé par Marie-Hélène Archambeaud.
Chemin de deuil, Violente la chanson nous invite à suivre les pensées acérées d’une femme qui vient de perdre une mère bien aimée. Dans une langue épurée, Katarina Frostenson revisite les comptines et les lieux de l’enfance, dialogue avec les poètes et chansonniers suédois, comme avec Ovide ou Marina Tsvétaïéva.
Le recueil original Sanger och formler (Chansons et Formules) emprunte son titre aux Carnets de la poétesse russe. Violence du (…)
15 juillet 2019
Le jour nouveau à naître
Préface de Simon Martin.
Les poèmes du livre de Laurence Lépine sont adressés à une sœur en poésie, Ingeborg Bachmann, morte en 1973. Parmi les mille facettes qui composent Le Jour nouveau à naître, ce texte est aussi une conversation par-delà l’absence. La poésie forge un lien d’amitié, dans le sens fort, amoureux, de ce terme. Le silence a ici autant d’importance que les mots et cet espace blanc, offert à chaque page, laisse une place à la voix de l’autre.
L’écriture de Laurence Lépine se réduit à (…)
1er juin 2019
Baïkal
TU M’AS VERSÉ À BOIRE,
Tu as rempli mon verre,
Ta hanche s’approchait de moi
Et tu inclinais le flacon
Au point
Que j’ai pris peur,
Cela ne pouvait pas durer,
Tu allais
Éclater de rire.
Moi, j’étais le voyou,
L’indéfinissable,
J’étais le tordu
Que tu ne peux aimer,
Le mal foutu,
Le non-conforme,
Le Quasimodo d’Esmeralda,
Le prince-crapaud de ta piscine,
L’ours de Baïkal.
1er juin 2019
Avec l’ombre
Quand elle marche dans ton jardin
comme on marche dans un cimetière,
le bruit des graviers blancs sur le chemin te rappelle
qu’un lieu n’existe
qu’elle ne visite.
1er juin 2019
Le Vol des oiseaux filles
Elle dansait le nouveau sommeil, la chose même, sans moyen, sans crainte de matière, sans crue de faim, au seuil de sang, des villes éventrées, ouvertes, à la lumière permanente des grands volcans de l’absolu. Elle était lave, coulée de sens, cendre de sel, portée par le noyau, branchée sur une source qui n’avait plus de fin. Elle tenait la conduite, la reine au long des routes, des regards sans argile, en plein procès d’altération, de lumière aveuglante, vive à la mesure de sa (…)
16 mai 2019
Une chose pour quoi je suis né
Cyanotypes de Jean-Marie Perrot.
Voyage dans la mémoire du poète, Une chose pour quoi je suis né est le récit d’une vie, depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte. Joies, deuils, attachements, éloignements : tous ces moments sont rappelés par les photographies réelles et imaginaires retrouvées par Jean-Claude Dubois. Les textes brefs qui composent ce nouveau livre du poète (Leurs adorables : Chopin, Bach, Schubert, 2007, Les Petits Malheurs, 2017) dressent des portraits, convoquent des instants, des visions, (…)
1er mars 2019
Lapetitegens
Chaque fois que lapetitegens fait une
bulle avec son malabar, le ciel devient
rose fluo et au moment précis où les
enfants sortent de l’école comme une
volée de moineaux, la bulle éclate et
se colle aux rires et aux cris, tandis
que les orties sur le chemin du
retour ont rentré leurs griffes.
Poème
de l’instant
L’ivre de mots
Se risquer à vivre.
c’est bien le minimum.