Cheyne
En toute indépendance
Depuis 1980, Cheyne éditeur publie de la littérature contemporaine avec le double souci de faire connaître de nouveaux écrivains et poètes, et d’accompagner l’oeuvre de ceux qu’il a découverts. Vitalité et fidélité qu’a révélées, au fil ans, la création de six collections, toutes témoins de l’exigence de la maison et de son ouverture aux préoccupations de notre temps.
Dans le panorama de l’édition française, Cheyne fait entendre, à travers des oeuvres maintenant reconnues, une tonalité poétique singulière, où l’expression d’une expérience intérieure rejoint volontiers le questionnement.
Une diffusion indépendante auprès de libraires fidèles, un partenariat régulier avec les bibliothèques et de nombreuses lectures publiques, montrent la volonté de Cheyne d’aller sans cesse, et librement, à la rencontre des lecteurs.
Edition de poésie
Poésie contemporaine
Collection de poésie étrangère
Editions sonores
Collection de poésie pour la jeunesse
Livres d’artistes
Revue de poésie
Type de livres :
broché, illustré avec gravures
Mode de diffusion, de distribution
Nous-mêmes, livres vendus en librairies
Année de création : 1980
Nombre de parutions par an : 12
Tirage moyen : 1000
Auteurs phares : Jean-Pierre Siméon, Jean-Marie Barnaud, Pascal Riou
Accepte de recevoir des manuscrits : que les bons !!
Editeur : Jean-François Manier
Tél : 04 71 59 76 46
email : cheyne-editeur@wanadoo.fr
1er septembre 2002
La Maison dans l’allée de Jean-François Manier
Le concert Impromptu et Marie Fraschina présentent la Maison dans l’Allée : Poème d’amour et de mer, appelle le chant et le jeu, c’est-à-dire une belle proposition de théâtre musical. Sur scène débarque une petite troupe dispersée : à la croisée des sentiers se rencontrent le Monstre et le Jardinier, l’Enfant et la Mariée, le Demi-Dieu et l’Etranger…
Une étrange Circée entonne des chants sertis d’une musique qui puise aux mêmes muses que le poème, à la source des sons, aux rythmes du voyage.
Musique de (…)
1er mars 2002
Ma maison, c’est la nuit
illustré par Martine Melinette, collection Poèmes pour grandir
Troisième ouvrage de l’auteur dans la collection Poèmes pour grandir, une sensible et pudique approche de l’absence.
1er février 2002
Fondrie
de Jean-Pascal Dubost, collection Grands Fonds
Ces vingt-neuf petits croquis évoquent le site d’une fonderie désaffectée (Fondrie est ici l’orthographe ancienne) dont la visite inspire à l’auteur admiration et compassion pour la grandeur et pour les misères d’une condition ouvrière que l’Histoire voue à l’oubli.
1er février 2002
Simplement descendu d’un étage
collection Grands Fonds
Un homme fait le récit tendre, grave souvent cruel, des scènes ordinaires de sa vie conjugale, où il observe, perplexe, sa femme lui échapper.
1er janvier 2000
Etats provisoires du poème V
Adonis
Jean-Marie Barnaud
Yves Bonnefoy
Jean-Pascal Dubost
Sabine Macher
Thierry Renard
A l’occasion des Langagières, semaine autour de la langue et de ses usages, créée à la Comédie de Reims et reprise au Théâtre national populaire -Villeurbanne, commande est passée aux poètes invités d’un texte où chacun exprime les enjeux qu’il assigne à son travail.
Ainsi se constitue au fil des ans, non pas une improbable anthologie, masi une cartographie du paysage poétique contemporain, dans toute sa (…)
1er mars 1997
Remarques
En voiture, à la maison, et dans les situations banales de la vie quotidienne, nous ne sommes le plus souvent que des automates, l’esprit ailleurs, occupé à des choses sérieuses.
Or, la narratrice nous oblige à fixer notre regard précisément sur ces instants sans "histoire", ces temps morts qui constituent le plus clair de nos vies, et que nous ne cessons d’oublier. Ils surgissent alors comme autant de mystères, et le monde, et notre existence dans ce monde, prennent le caractère d’une (…)
1er janvier 1987
Descendre au jardin
Lauréat du Prix Poésie des lecteurs Lire et faire lire 2003.
extrait
Il marchait
la tête dans les étoiles
mais il gardait les pieds sur terre
pour sentir
à chaque pas
battre le coeur des sources
1er juin 0014
L’ignare de Tanikawa Shuntaro
Rien ne prouve pourtant qu’il vaille mieux que
les injures échangées dans une dispute de couple
Car le poème ne promet rien
Car il laisse seulement entrevoir
la chimère d’une impossible réconciliation
entre nous et le monde
Poème
de l’instant
Le Chant du métèque
Vous ne saurez jamais ma soif mon angoisse
des visages douloureux, des nébuleuses obscures,
des sourires lumineux, des carrefours tordus,
du temps qui naît, du temps qui meurt,
des fenêtres closes, des tombes étales
sous le baiser humide du ciel.