Cheyne
En toute indépendance
Depuis 1980, Cheyne éditeur publie de la littérature contemporaine avec le double souci de faire connaître de nouveaux écrivains et poètes, et d’accompagner l’oeuvre de ceux qu’il a découverts. Vitalité et fidélité qu’a révélées, au fil ans, la création de six collections, toutes témoins de l’exigence de la maison et de son ouverture aux préoccupations de notre temps.
Dans le panorama de l’édition française, Cheyne fait entendre, à travers des oeuvres maintenant reconnues, une tonalité poétique singulière, où l’expression d’une expérience intérieure rejoint volontiers le questionnement.
Une diffusion indépendante auprès de libraires fidèles, un partenariat régulier avec les bibliothèques et de nombreuses lectures publiques, montrent la volonté de Cheyne d’aller sans cesse, et librement, à la rencontre des lecteurs.
Edition de poésie
Poésie contemporaine
Collection de poésie étrangère
Editions sonores
Collection de poésie pour la jeunesse
Livres d’artistes
Revue de poésie
Type de livres :
broché, illustré avec gravures
Mode de diffusion, de distribution
Nous-mêmes, livres vendus en librairies
Année de création : 1980
Nombre de parutions par an : 12
Tirage moyen : 1000
Auteurs phares : Jean-Pierre Siméon, Jean-Marie Barnaud, Pascal Riou
Accepte de recevoir des manuscrits : que les bons !!
Editeur : Jean-François Manier
Tél : 04 71 59 76 46
email : cheyne-editeur@wanadoo.fr
10 décembre 2018
Etats provisoires du poème n°18
Les États provisoires du poème traversent l’Atlantique avec ce nouveau numéro. Poèmes, récits de voyage, études autour de Paul Claudel côtoient un texte inédit de Henry David Thoreau et une belle réflexion sur la traduction. Ce numéro 18 de la revue permet de découvrir les États-Unis d’une façon originale et stimulante, à travers le regard croisé de poètes, traducteurs et universitaires qui ont choisi, depuis la France, de raconter « leur Amérique ».
Les grands espaces états-uniens, tant de fois parcourus (…)
1er décembre 2018
Livrés aux géographes
L’angoisse est une maison sans limites, aux serrures soudées de sel.
Des vertigineux grelottent dans la neige qui couvre les tombes d’enfants.
Ils écoutent le chant jailli du petit oratoire, brasero joyeux, sauvé sous
la limaille des astres.
6 novembre 2018
Sous le genévrier
Édition bilingue
Traduit de l’allemand et préfacé par Natacha « Ruedin-Royon » Extrait :
die blumen des bösen
nur ein schneerest, der noch leuchtet.
die reihe laternen kann nicht erhellen
was unter den füßen an boden verschwimmt.
wir sind erschöpft und kaum zu sehen
und hängen einander am arm, stumm verzagt.
es führen wohl wege von hier in die irre.
wir hören davon. wir fragen nicht nach. so
schmilzt auch die wolke im nächtlichen himmel
und was wir uns sagen, da blüht schon der tag.
les (…)
20 septembre 2018
La nuit respire
Nouvelle édition.
Image de Yann Bagot.
"Grâce à cette nouvelle édition de La nuit respire, du poète Jean-Pierre Siméon, les lecteurs, jeunes et moins jeunes, vont pouvoir découvrir ou redécouvrir cette poésie simple et profonde, à hauteur d’homme, cette poésie amicale qui invite à réfléchir, à reconnaitre et accepter l’autre avec ses différences. Voilà les poèmes qui agissent avec bienveillance ! Pour les accompagner, les images de Yann Bagot éclairent page à page les pas du lecteur et ouvrent la voie la (…)
23 juillet 2018
Dans l’enclos des hanches
Tes yeux d’amande s’accouplent aux nuages
pointes au cœur
deux auguraux perce-neiges
qui me dépaysent de moi-même.
1er juin 2017
Traverser l’autoroute de Maxime Fleury
On a inventé un langage des signes avec mon père, les bras levés au-dessus de la tête. Un coude par-ci, les mains par-là, les bras croisés. On communique comme on peut. « Comment ça va ? Ça va, bien dormi ? Pas mal… » Enfin, moi, c’est ce que je comprends. On n’a jamais pu se parler pour se mettre d’accord sur ce que veut dire chaque signe, vu que si on pouvait se parler, on n’aurait pas besoin de ces signes. On peut pas se parler parce qu’on peut pas (…)
8 février 2017
D’un coeur léger
D’un coeur léger est le carnet amoureux et intime d’un soldat engagé dans le conflit de 1870 contre la Prusse. Banal, pensera-t-on peut-être, sauf que le jeune homme se trouve être l’immortel soldat « aux deux trous rouges au côté droit » du Dormeur du val.
L’écriture puissante de Loïc Demey redonne vie et mots au jeune Vincent et à son célèbre compagnon, croisé sur les chemins défoncés de la Meuse, (…)
8 février 2017
Les Petits Vertiges
L’art joyeux de Ito Naga, commencé en 2006 avec Je sais, s’enrichit de ces Petits Vertiges : annotations amusées et étonnées sur nos relations humaines, nos habitudes et nos comportements. Les Petits Vertiges est aussi un grand voyage : le lecteur va de la Russie au Japon en passant par la France. Monde immense qu’Ito Naga contemple et décrit en entomologiste curieux et délicat.
1er février 2017
Les petits malheurs
Bien sûr qu’ils font des bêtises
mais c’est pas grave.
On voit bien que les enfants
n’ont souvent que leurs mains
pour demander pardon.
On voit bien
qu’ils nous aiment beaucoup
avant de désobéir.
1er janvier 2017
Les gens comme ça va
Extrait :
Et il y a pour eux le sable, tous ces grains
pour apprendre à compter
quand se lèvent la dune et la suivante
et la suivante encore.
Le sable s’ouvre, se referme
jusqu’à ce que le pas rejoigne l’empreinte.
Il a tout le temps pour lui.
Poème
de l’instant
Peuple des tentes
J’irrupte au jour
comme une fleur du désert
le ciel est haut
le soleil est vaste dans un coin de ciel
brûlent mes pieds sans sandales
au milieu des tentes
le vent s’orage
dans un concert à ciel ouvert