Cheyne
En toute indépendance
Depuis 1980, Cheyne éditeur publie de la littérature contemporaine avec le double souci de faire connaître de nouveaux écrivains et poètes, et d’accompagner l’oeuvre de ceux qu’il a découverts. Vitalité et fidélité qu’a révélées, au fil ans, la création de six collections, toutes témoins de l’exigence de la maison et de son ouverture aux préoccupations de notre temps.
Dans le panorama de l’édition française, Cheyne fait entendre, à travers des oeuvres maintenant reconnues, une tonalité poétique singulière, où l’expression d’une expérience intérieure rejoint volontiers le questionnement.
Une diffusion indépendante auprès de libraires fidèles, un partenariat régulier avec les bibliothèques et de nombreuses lectures publiques, montrent la volonté de Cheyne d’aller sans cesse, et librement, à la rencontre des lecteurs.
Edition de poésie
Poésie contemporaine
Collection de poésie étrangère
Editions sonores
Collection de poésie pour la jeunesse
Livres d’artistes
Revue de poésie
Type de livres :
broché, illustré avec gravures
Mode de diffusion, de distribution
Nous-mêmes, livres vendus en librairies
Année de création : 1980
Nombre de parutions par an : 12
Tirage moyen : 1000
Auteurs phares : Jean-Pierre Siméon, Jean-Marie Barnaud, Pascal Riou
Accepte de recevoir des manuscrits : que les bons !!
Editeur : Jean-François Manier
Tél : 04 71 59 76 46
email : cheyne-editeur@wanadoo.fr
1er février 2017
Les petits malheurs
Bien sûr qu’ils font des bêtises
mais c’est pas grave.
On voit bien que les enfants
n’ont souvent que leurs mains
pour demander pardon.
On voit bien
qu’ils nous aiment beaucoup
avant de désobéir.
1er janvier 2017
Les gens comme ça va
Extrait :
Et il y a pour eux le sable, tous ces grains
pour apprendre à compter
quand se lèvent la dune et la suivante
et la suivante encore.
Le sable s’ouvre, se referme
jusqu’à ce que le pas rejoigne l’empreinte.
Il a tout le temps pour lui.
21 octobre 2016
Peine de vie et autres poèmes d’Óscar Hahn
"Me charger de moi-même de par le monde
n’est pas chose facile
Me défaire de moi
ou me laisser abandonné en quelque lieu non plus."
1er octobre 2016
Des falaises de Mélanie Leblanc
la craie
du solide friable
du grand né du tout petit
de l’éphémère qui dure
une vie de falaise
1er septembre 2016
Olympe, l’Ignorée de Paul Laborde
Olympe,
tu disparais quand tu affirmes,
tu t’évanouis quand tu t’imposes
et moi je te retiens.
1er septembre 2016
Les arbres ne rêvent sans doute pas de moi de Soren Ulrik Thomsen
Traduit du danois et préfacé par Pierre Grouix
Edition Bilingue
"pluie sommeil bleu baiser
lumière lit eau main
pluie sommeil bleu baiser
lumière lit eau main"
Pour dire notre présence au monde, le grand poète Soren Ulrick Thomsen, membre de l’Académie danoise, s’intéresse aux détails, à l’ordinaire des jours. Sa voix simple et tendre enregiste, à travers la ville, l’expérience sensorielle qui fait la richesse d’une (…)
1er septembre 2016
La trace d’une visite
Et peut-être cette ville n’est-elle que l’image de la dévastation. Plus d’immeuble, plus de rue : des friches. Des ruines à venir. Dans un coin, laissé là, un ballon.
Emmanuel Echivard nous invite, dans le sillage de sa quêtes spirituelle, à la perception d’une présence immédiate. Chaque page est un fragment où se décèle sa trace, comme une révélation discrète et surprenante qui viendrait troubler le quotidien et (…)
1er mars 2016
Le livre des petits étonnements du sage Tao li fu
Si ton âne ne va pas assez vite,
il ne sert à rien de l’appeler cheval.
Attends que ta colère
comme le vent se fatigue.
Tout enfant a sa Cité interdite
où même l’Empereur ne pourrait entrer.
1er janvier 2016
Etats provisoires du poème
Si l’on veut bien admettre que l’art, le théâtre, la poésie ne sont pas des affaires privées mais qu’ils sont par essence des biens publics, nécessairement à partager puisqu’ils sont dans la cité l’occasion d’une émancipation collective des consciences, quelles conséquences pour ceux qui en sont les protagonistes ? Quelle sorte de contrat, implicite ou explicite, symbolique et financier, s’établit entre public, artistes et pouvoirs publics ?
C’est à ces questions que, chacun à sa manière, directe ou (…)
Poème
de l’instant
terrains vagues
Tu cueilles pour moi
des mûres poussiéreuses
au goût de septembre
et pendant qu’entre mes dents
je tente d’écraser les petites graines
je me dis que grandir
c’est à chaque fois quitter l’été.