Cheyne
En toute indépendance
Depuis 1980, Cheyne éditeur publie de la littérature contemporaine avec le double souci de faire connaître de nouveaux écrivains et poètes, et d’accompagner l’oeuvre de ceux qu’il a découverts. Vitalité et fidélité qu’a révélées, au fil ans, la création de six collections, toutes témoins de l’exigence de la maison et de son ouverture aux préoccupations de notre temps.
Dans le panorama de l’édition française, Cheyne fait entendre, à travers des oeuvres maintenant reconnues, une tonalité poétique singulière, où l’expression d’une expérience intérieure rejoint volontiers le questionnement.
Une diffusion indépendante auprès de libraires fidèles, un partenariat régulier avec les bibliothèques et de nombreuses lectures publiques, montrent la volonté de Cheyne d’aller sans cesse, et librement, à la rencontre des lecteurs.
Edition de poésie
Poésie contemporaine
Collection de poésie étrangère
Editions sonores
Collection de poésie pour la jeunesse
Livres d’artistes
Revue de poésie
Type de livres :
broché, illustré avec gravures
Mode de diffusion, de distribution
Nous-mêmes, livres vendus en librairies
Année de création : 1980
Nombre de parutions par an : 12
Tirage moyen : 1000
Auteurs phares : Jean-Pierre Siméon, Jean-Marie Barnaud, Pascal Riou
Accepte de recevoir des manuscrits : que les bons !!
Editeur : Jean-François Manier
Tél : 04 71 59 76 46
email : cheyne-editeur@wanadoo.fr
1er novembre 2014
Je, d’un accident ou d’amour
Depuis, ma pensée se désordre. Mon langage se confusion. D’un commencement comme ça. Je voiture Adèle jusqu’à la gare de l’Est, elle se départ chez elle, distance d’ici. Bien trop lointain. Elle m’amour, je l’énormément, mais elle s’en retour. A trois centaines de kilomètres.
1er novembre 2014
Etats provisoires du poème XIV
Le graal contemporain
J. M. Barnaud
Frédéric Boyer
Marie Cosnay
Jean-Pascal Dubost
Mikaël Hautchamp
Jacques Roubaud
Jean-Pierre Siméon
André Velter
1er septembre 2014
Echappée d’Agnès Dargent
Parce qu’il n’y a que ça : aller vers ces petites visions parfaites qu’il faut enfouir, nourrir à fonds perdu, pour rien, avec patience, sans jamais les revoir, reconnaissante de les avoir tenues, sûre que d’autres viendront à ma rencontre.
1er juin 2014
Aïe ! un poète
La poésie, ça vous barbe ; c’est inutile, vous n’avez pas le temps, ce n’est pas sérieux, c’est bon pour les petites filles boudeuses ou les illuminés solitaires et romantiques, c’est charmant comme un bouquet de fleurs, mais, à choisir, mieux vaut un steak sur la table.
Et puis, de toute façon, on n’y comprend rien !
Un livre à offrir à tous ceux que la poésie fait fuir.
1er juin 2014
Trois ménologues
De Delphes à Sounion, de Patmos à Santorin : un voyage en Grèce dans les pas de Jacques Lacarrière.
"Ici,
chaque murmure de feuille est poème.
Le chêne est un livre qui bruit."
Epire, théâtre de Dodone, octobre
1er juin 2014
Au soleil, haine rouée
on appelle, qu’on nous dise comment on dort le jour sous l’œil terne des clenches ; dans la pièce des marionnettes, le regard transperce porte et tulle du rideau, partout la poussière cuisine sur ses plaques grises, le soleil taille dans le plancher, qui nous entend ?
par les couloirs de l’hospice, les murs repeints, dans le passage des tabliers et des soupières, on hurle sans un mot, la trachée noyée de salive et de lait bouilli, on appelle, où est l’herbe d’hiver, où les taillis secs et le sel (…)
1er juin 2014
Le don furtif
Sur le chemin du retour
revoir leur équipée
la dire
avec les mots du commerce simple
les enchantait
Ne rien faire peser sur la phrase
c’était leur façon d’être graves
et heureux
Contre les jours pâles
1er mars 2014
Sylvia
"Maintenir vos yeux, comme clarté pure ou diffuse pure ou diffuser joie, je dois."
C’est de ses grands-pères, décédés quasi simultanément, que parle ainsi Antoine Wauters et le devoir qu’il s’impose d’en garder la mémoire éclairée malgré la maladie et la mort est, autant que dette ordinaire de l’amour, effort de la conscience pour ne pas se laisser submerger par le désaveu et la perte. Car la vie est l’expérience crue des contraires : au moment où meurent les deux grands-pères, un enfant vient au monde. (…)
1er mars 2014
Le fils de Judith de Marie Cosnay
Helen, la narratrice de cette histoire, part à la recherche de son père, qu’elle n’a pas connu, et dont le destin est entouré de beaucoup de mystère. Tous ceux qu’elle interroge lui fournissent des réponses qui sont comme autant d’énigmes ou de faux-fuyants qui trompent, et derrière lesquels la vérité se dérobe.
1er février 2014
La Mer hivernale de Derek Mahon
Traduit de l’anglais (Irlande) et préfacé par Jacques Chuto
Edition bilingue
Quelque part, au-delà
Du pignon roussi
Et des bus incendiés,
Un poète assouvit
Sa maudite rage de l’ordre
(« La rage de l’ordre »)
Poème
de l’instant
L’Impossible
La poésie révèle un pouvoir de l’inconnu. Mais l’inconnu n’est qu’un vide insignifiant, s’il n’est pas l’objet d’un désir. La poésie est moyen terme, elle dérobe le connu dans l’inconnu : elle est l’inconnu paré des couleurs aveuglantes et de l’apparence d’un soleil.
Ébloui de mille figures où se composent l’ennui, l’impatience et l’amour. Maintenant mon désir n’a qu’un objet : l’au-delà de ces mille figures de la nuit.