Coplas
Où va donc ce chemin ?
Ce chemin ne va pas :
ce chemin reste là,
à l’endroit où il est.
José Bergamín, « Coplas », Traduction de L.-F. Delisse, Revue Caravanes 8, Éditions Phébus, 2003.
Poème
de l’instant
Saison de fièvre
Yo soy el día.
Mi pecho izquierdo la aurora.
Mi otro pecho es el ocaso.
Je suis le jour.
Mon sein gauche l’aurore.
Le droit, le crépuscule.
Anna Istarú, Saison de fièvre, Traduit de l’espagnol (Costa Rica) par Gérard de Cortanze, La Différence, Éditions Unesco, 1997.