Corps puce
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27 rue d’Antibes
80090
Amiens
1er septembre 2011
Cairns N°9
Textes de Tristan Félix, Liska, Philippe Quinta, Jacques Fournier, Chantal Couliou….
1er juin 2011
Pour le réalyrisme
"Il s’agit de montrer que la poésie est au coeur de la vie, de l’existence, que les poète sont dans la rue, autour de nous. Attention vous croiserez peut-être un poète sans le savoir."
1er septembre 2010
P’hommes de terre
collection Liberté sur Parole (Volume 25)
"Les mains caressent
La peau de la patate
Pour la lui enlever
Elle résiste à peine
Et tendrement."
1er juin 2010
Ephémères du bouquetin
"Voici le temps du mimosa. Avec ce silence jaune et bleu. Le temps passe. Et vite. Je me rêve millénaire. Avec des souvenirs à en épuiser les jours de pluie. Je vis le présent du monde. Je ne rate aucun éclat de lumière. Ni aucune trace de joie"
1er mai 2010
Mais t’es qui, toi ?
Ouvrage collectif
Ecriture d’étudiants de l’IUT de l’Oise dans le cadre de T.D, animés par Jean Foucault, avec la participation de la médiathèque Antoine Chanut.
1er avril 2010
Festins de lumière de Maria Desmée
"Annonce la couleur du jour
comme un trait de soleil
qui dessine le corps
les lèvres effleurent
le parfum des brumes
Le rythme s’installe frénétique
Tout est là"
1er avril 2010
Le chant des invisibles de Jacqueline Held
"Multiples, innombrables,ils passent, ils glissent, ils souffrent, étrangers, chômeurs, SDF, sans-papiers…
"Etrangers", ils le sont tous, au sens où tout est dit et fait pour nous les rendre étranges, inquiétants… absents. INVISIBLES.
Les voyons-nous encore ?"
1er mars 2010
Les zanimaux zétonnants
Lauréat du Prix Poésie des lecteurs Lire et faire lire 2011.
"Le millepatates
Sans hâte,
il avance ses cinq cents
pieds gauches adroitement
puis soulève ses cinq cents
pattes droites gauchement
et plouf, il tombe dans l’huile chaude.
Il n’y a plus qu’à laisser
frire doucement
puis, quand tout est bien doré,
savourer avec ses amis et de la moutarde,
les millepatates.
Il y en a pour un (…)
1er mars 2010
L’escargot (éloge de l’arpenteur)
"Au Pays-Bas
Il pleut
Ce jour là.
Un escargot
Souhaite abriter
un éléphant
dans sa coquille."
Poème
de l’instant
La dernière phrase
Il n’y a ni drame ni déchirure.
On dirait dans le jour un infime
vertige. Rien ne change mais tout
vacille. ce qu’on voit, on le voit
comme s’il venait de s’absenter
et que chaque objet portait encore
une trace de ce qui s’éloigne.
Un peu de chaleur avant le froid.
Une attente qui n’attend plus rien.