Coryciana. Livre Premier

Épigrammes / Epigrammata (1524)

Coryciana. Livre Premier

Cet ouvrage consiste en l’édition du premier livre des Coryciana paru à Rome en 1524 : recueil poétique (372 épigrammes) rassemblant les contributions de nombreux poètes actifs dans la Rome du début du XVIe siècle, sous l’impulsion du protonotaire Johann Goritz (Corycius) d’origine allemande qui donne son nom au volume.

L’occasion est celle de l’institution d’un culte de sainte Anne trinitaire (importée d’Europe du Nord) au sein de l’église Sant’Agostino in Campo Marzio à Rome, concrétisé par la réalisation d’une chapelle consacrée à Sant’Anna Metterza due à Andrea Sansovino et appuyée sur une colonne affresquée par Raphaël (1511-1512), le tout soutenu par un banquet poétique annuel.

À la fois objet littéraire et document culturel, l’ensemble constitue un des rares témoignages du foisonnement poétique à Rome avant le Sac de la ville qui mettra brutalement fin en 1527 à cette expérience originale maintenue sous les pontificats, notamment, de Léon X et de Jules II.
Il s’agit ici de la première traduction en langue française des Coryciana, dont l’editio princeps du texte original latin a été procurée par J. Iijsewijn en 1997.

Cette traduction précise qui à elle seule est le résultat d’un travail de longue haleine est soutenue et accompagnée à la fois d’une introduction mettant en place les différents aspects et regards (historique, sociologique, poétique) sur les Coryciana  ; d’une riche annotation ; d’un index prosopographique des poètes, de plusieurs annexes (dont le De poetis urbanis de Francesco Arsilli) ainsi que d’une illustration (8 planches).

Cet ouvrage est une version retravaillée et adaptée d’un texte accepté comme thèse de doctorat, soutenue summa cum laude, à l’Université de Trèves (Fachbereich II).

Paru le 19 juin 2020

Éditeur : Les Belles Lettres

Genre de la parution : Recueil

Support : Livre papier

Poème
de l’instant

La faim de leur monde

L’ironie de la vie fait qu’à l’instant même
Où mon encre pose les premiers mots de ce poème
J’aurais tant aimé qu’elle puisse l’écouter
Il y a une heure, petite maman, le ciel vient de te rappeler.

Akhenaton, La faim de leur monde, Éditions de l’Iconoclaste, 2021.