Dernier télégramme
Parce que la poésie est l’un des derniers lieux d’où la langue et le langage peuvent émettre des signaux
Parce que nous pensons qu’il peut y avoir des espaces d’échanges véritables
Parce qu’il nous faut être vivants et participer au vivant
Dernier Télégramme se veut un lieu possible d’échanges d’où la poésie peut se diffuser et rappeler le vivant au vivant
Plus d’informations sur leur site internet
1er février 2011
Ne sois pas un poète sois un corbeau nous sommes une poignée de corbeaux sur la terre
Dans ce texte subversif, Serge Pey se range à côté de la poésie première des indiens Nabesnas. En dénonçant les collusions du marché et de la mode il proclame que la modernité réside dans le choix de ses commencements. Ce manifeste sur la poésie contemporaine est en même temps un poème sonore et un témoignage sur l’engagement poétique ainsi que la partition d’une des plus belles performances de la poésie du vingt-et-unième (…)
1er avril 2009
Heaume suite homme
Cela pourrait être un carnet de voyages ramené du Soudan mais c’est bien plus que cela puisqu’il s’agit pour Julien Blaine de poursuivre un travail de recherche poétique autour des origines de la parole et de l’écriture.
Il n’est plus ici performeur mais plutôt chamane et tente d’effectuer un retour salutaire au monde d’avant l’histoire et pousse un cri de révolte.
1er avril 2009
Moins ça va, plus ça vient
Publié une première fois en 1999 par “Le jardin ouvrier”, ce texte permet une prise de contact véritable avec le travail d’écriture de Charles Pennequin. Depuis plus de dix ans sa réfléxion porte notamment sur l’ensemble des discours qui nous entourent et participent de nos vies, souvent en les envahissant. Charles Pennequin s’interroge sur les possiblités de vivre vraiment encore aujourd’hui. Comment se sentir vivant à l’intérieur de sa propre vie (…)
1er septembre 2008
Comme Arsène Lupin d’Hervé Brunaux
Hervé Brunaux corrompt la réalité par la fiction, la banalité par le mythe, l’anecdote par le sacré. Aussi bien dans ses recueils que dans leurs adaptations scéniques de poésie "néopop", il superpose puis mixe de multiples pistes d’information à la manière d’un enregistrement musical, en altérant les diverses sources de sollicitations quotidiennes par les frottements de l’imaginaire.
1er septembre 2008
Ouste, création et exagération, n°16
Publiée par Féroce Marquise et Dernier Télégramme
Poème
de l’instant
33 poèmes en forme de nouvelles (ou l’inverse)
Il arrive fréquemment que les hommes aient peur des chevaux. Certains jouent les indifférents, d’autres ne cachent pas leur inquiétude. Pégase, le cheval divin, avait des ailes d’ange à faire peur. Incitatus avait une écurie de marbre, une mangeoire en ivoire, à faire peur. Sur la tombe de son cheval, Alexandre fonda la ville de Bucéphalie et provoqua peur et questionnement. Mais là, là, dans ce champ jaune, il s’agit de retourner les terres les plus empierrées, car tout le monde ne possède pas encore son Massey Ferguson. Auquel on ne prête ni ailes ni ombres.