Editinter
29 septembre 2021
Être du monde
Illustrations de Léa Labidoire
Être du monde, c’est pour Monique W. Labidoire répondre à l’appel du poète Guillevic toujours présent dans son œuvre quand il écrit dans Art Poétique : Le poème / nous met au monde. Elle vit le poème au rythme du jour et de la nuit, sonde la lumière comme l’obscur. Grâce à la force des mots, elle donne au temps sa raison d’être et à la mémoire sa puissance toute spirituelle. L’appel de Monique W. Labidoire sonne l’alerte d’une civilisation en bouleversement dans laquelle l’image (…)
1er octobre 2016
Les poings, dans mes poches crevées
Les poings dans mes poches crevées, vers emprunté à Arthur Rimbaud qui donne son titre à l’ouvrage, évoque l’homme sous les couleurs de sa bohême, son errance sur les landes de la réserve naturelle du Cragou Vergam dans les monts d’Arrée qu’il affectionne particulièrement. Il marche tôt le matin et tard le soir durant les quatre saisons, en quête de spiritualité et de poésie qu’il cherche depuis une trentaine d’années à travers ses livres publiés, ses lectures publiques et ses engagements en faveur de cet (…)
1er mai 2015
Poéclats (caprice avec des ruines) de Martine Morillon-Carreau
Transformer la contrainte en véritable moteur de l’inspiration, son apparent ennemi intime, tel est ici le défi. La contrainte d’écriture de Poéclats, le prélèvement (chaque mot de chaque poème – sauf dans les anagrammes liminaires – a été prélevé dans l’œuvre romanesque et théâtrale de Julien Gracq), joue d’emblée, par des indices suggestifs mais réticents, avec le secret d’abord préservé autour de cette contrainte et son dévoilement : les deux citations épigraphes de Gracq livrent les indices programmateurs, (…)
1er septembre 2014
Poétique de la terre à la mer
De ma bouche
les déchirures de la vie
ont fait jaillir
le tonnerre.
Elles m’ont dit que chaque jour,
je n’aurai plus vingt ans.
Aujourd’hui,
par peur
superstition peut-être
en marchand dans les rues,
d’un toit de tuiles
je me tiens éloigné.
1er février 2014
De l’autre côté des mots
quand le poète tente de remonter aux sources de l’être, il se retrouve "De l’autre côté des mots" dans un temps immobile qui éveille son imagination cosmique. On se promène alors " dans les allées blanches du poème" ou dans "le jardin des cieux", dans ces lieux de l’indicible où nous parlent parfois ceux qui ne sont plus.
Poète et noveliste, critique d’art et de littérature, Françoise Urban-Menninger signe un nouveau recueil de poèmes qui nous offre sa propre (…)
1er février 2014
Chair de mémoire
"Chair de mémoire" soulève sous la cendre la parole et les images de ceux qui ne sont plus mais vivent encore à travers nous. Une trame invisible se tisse sous les mots où morts et vivants ont partie liée pour l’éternité.
1er janvier 2013
Y a-t-il des mots pour parler de poésie ? par Jean-Paul Giraux
LAmerique
HAUT DE PAGE
Jean-Paul Giraux/Colette Giraux
LE PÈRE MOLEX EST UNE ORDURE
Textes de Jean-Paul Giraux
en regard de 36 acryliques
en couleur de Colette Giraux
15,00 EUR - ISBN 978-2-35328-074-2
Format à l’italienne : 21 x 15 cm
L’aspect humoristique domine dans ces textes, mais sans gratuité, car l’esprit insolite du philosophe, qui regarde les êtres et les choses avec un apparent détachement, fait surgir l’avérée vérité, souvent inattendue, toujours décapante, et sans complaisance, (…)
1er décembre 2012
Sans adresse, l’automne
L’ouvrage se présente comme un triptyque ayant pour sens commun l’humain au coeur de son quotidien. Dans la première partie, l’auteur aborde en toute humilité le caractère éphémère de la vie, s’appuyant sur le choc émotionnel ressenti au décès de ses parents.
La deuxième partie est une anthologie non exhaustive de quelques illustres poètes bretons.
Enfin, d’après l’Homme qui marche d’Alberto Giacometti, il exprime la fragilité de l’être humain, abordé par le biais de ces hommes et de ces femmes que certaines (…)
1er avril 2011
Trois espaces de liberté
"Dans le jardin,
le regard imagine
les mains dépaysent,
l’âme en est
l’ouvrière."
1er février 2011
Le Ciel est en crise
"le ciel de toutes parts nous déborde mais nous ne sommes pas moins vastes que lui."
Poème
de l’instant
Le désert vivant
Au cœur du rien tout est floraison. La vie est un tout dans le tout, à prendre ou à laisser. Si je ne veux prendre que ce qui m’arrange, je perds tout.