Édition 2009
En rires
C’est mal connaître la poésie que de la cantonner à une gravité sourcilleuse, austérité, spleen et mélancolie !
Si elle s’attache certes aux grandes questions et aux grands enjeux de l’existence, elle ne s’interdit pour le faire nul moyen. Depuis les fatrasies médiévales jusqu’aux actuels chahuteurs de langue, en passant par les pataphysiciens ou les dadaïstes, la poésie n’a cessé de recourir au burlesque, à l’humour, à la satire.
Oui, tous les rires sont dans la poésie, sauf le vulgaire et le mesquin, car même s’il rit, le poète reste poète : questionneur, rebelle et éveilleur de conscience.
Poème
de l’instant
Les quatre coins du cœur
Un garçon qui, avec le courage des simples, aimait ce qu’il désirait, admettait ce qui l’émouvait, bref, s’y livrait sans se débattre. Naïvement, comme plus personne – ou si peu – n’en avait la possibilité, le courage ou la simplicité en ce siècle.