17 février 2018
Poèmes dans le métro parisien
Une campagne dédiée à L’ARDEUR
Il est des mots qui jamais ne renoncent.
Des mots toujours fervents. Rarement érodés.
Des mots droit devant, par-delà l’encoignure des siècles.
Des mots d’entrain, d’élan, de vie.
Des mots tocsins qui se jouent des tourments.
Des mots de plein cœur qui battent dans le sang.
Des mots de plein vent qui affolent les voiles.
Des mots qui enjoignent, qui affament et ravissent. Des mots jamais avares.
Des mots toujours brûlants. Des mots à la hauteur des temps.
L’ardeur est de ceux-là dont l’énergie durable peut se dire dans toutes les langues de la terre.
Des années que le « Printemps des Poètes » attise la flamme par-delà les saisons.
Des millénaires que les Védas célèbrent ce plein soleil.
2018 raisons de se vouer à cette vitalité poétique.
À cette vigueur communicative. À cette chance du poème qui ne manque pas d’audace.
Acteur, réalisateur, producteur et photographe, Jean-Marc Barr est né le 27 septembre 1960, d’un père américain, officier de l’US Air Force, et d’une mère française. Il partage ainsi son enfance entre l’Allemagne, la France et les États-Unis.
L’affiche de l’édition 2018 est un pastel sur toile original d’Ernest Pignon-Ernest.
L’artiste avait d’emblée calligraphié la signature du Printemps des Poètes en 1999.
Vingt ans après, il a généreusement accepté de signer un nouvel emblème afin de célébrer ce nouveau souffle anniversaire.
7 mars 2018
Dans les stations de transports franciliens
Acteur, réalisateur, producteur et photographe, Jean-Marc Barr est né le 27 septembre 1960, d’un père américain, officier de l’US Air Force, et d’une mère française. Il partage ainsi son enfance entre l’Allemagne, la France et les États-Unis.
L’affiche de l’édition 2018 est un pastel sur toile original d’Ernest Pignon-Ernest.
L’artiste avait d’emblée calligraphié la signature du Printemps des Poètes en 1999.
Vingt ans après, il a généreusement accepté de signer un nouvel emblème afin de célébrer ce nouveau souffle anniversaire.
Je n’ai jamais passé la mer
Pour quitter mon pays
Je n’ai jamais risqué ma vie
Je n’ai jamais frôlé la mort
Au hasard de la folie
Jamais voulu l’oubli
Je n’ai jamais serré la main
menottée de la loi
Jamais perdu, brisé ma voix
Et pourtant chaque jour
Je sens monter la plainte sans joie
Oh mais tais-toi