27 février 2019
Rachida Brakni lit Eugénio de Andrade
En partenariat avec la RATP
J’ai vu une enfance violentée rêver devant un amandier en fleurs.
J’ai vu un homme emprisonné retrouver souffle à la lecture d’un poème.
J’ai vu le ciel déverser des tonnes d’azur sur nos morts.
J’ai vu la neige brûler moins que les larmes.
J’ai vu le soleil consoler un coquelicot, et réciproquement.
J’ai vu un arc-en-ciel en cavale sous l’orage.
J’ai vu un ange noir chanter sous les étoiles.
Et je n’ai trouvé qu’un mot pour dire cela qui transcende le chaos, l’éphémère et la joie mêlés de nos vies : LA BEAUTÉ.
J’entends Aragon, immortalisé par Ferré : Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses. J’entends Eluard : J’ai la beauté facile, et c’est heureux. J’entends Char bien sûr : Dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la Beauté. Toute la place est pour la Beauté. Mais aussi ces innombrables voix de poètes qui ne cessent d’extraire la beauté ensauvagée du monde.
Et comme pour donner raison à ce thème du Printemps des Poètes, Enki Bilal accepte d’en signer l’affiche tandis qu’un faon traverse la tempête à l’instant sous mes yeux.
À peine sortie du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, Rachida Brakni devient pensionnaire de la Comédie-Française. Quelques apparitions au cinéma (…)
Enki Bilal aura passé les neuf premières années de sa vie à Belgrade où il est né, de père Yougoslave et de mère Tchèque. Arrivant enfant à Paris, il apprend aussi vite le Français qu’il dessine à la craie (…)
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Le poème est la fleur d’un instant d’éternité.