Éditions Alcyone
30 mai 2023
La part silencieuse
« Ces poèmes, qui font suite à ceux des recueils intitulés Le jardin d’absence (Sémaphore), puis La part d’aimer (Rafael de Surtis), ont été écrits dans le même contexte de confinement lié à la pandémie de Covid 19. Le décor est celui d’un salon avec le piano, des objets au mur (masques, lampes, cadres). une fenêtre près du piano, un jardin sur une terrasse où l’on ne se tient que peu, jardin surtout pour les yeux, créé et entretenu par la compagne de toujours. C’est du dialogue entre le clavier et le jardin, (…)
1er avril 2023
Raga d’irisation
« Au cœur d’un vaste appartement, tout autant mental que réel, un homme s’engage dans son aventure intérieure. La maison de l’intime devient le lieu d’une lente métamorphose. D’un premier soir marqué par la veillée du vide et de l’attente jusqu’à un second soir qui révèlera toute la douceur du pays de l’âme, ce méditant doit accomplir une redoutable odyssée nocturne vers le plus nu de l’être et se confronter aux présences qui le hantent, puis trouver une promesse dans la fragilité d’une aube et suivre avec un (…)
18 juillet 2022
CES REGARDS QUI NOUS EMMÈNENT
J’attends que ma barque retourne à ses plus hautes eaux, que le temps me remette à flot, me rende apte à affronter l’océan des étoiles, cet infini déchaînement de la lumière. J’attends ainsi qu’il advienne autant de tempêtes qu’il est de mots, et ce, jusqu’à ce que je chavire à nouveau, mais emporté cette fois par les déferlantes du Verbe. Quitte à me fracasser sur les rochers impitoyables de la Poésie et, au final, à m’échouer sur quelque plage déserte, si bien que nul ne pourra en entendre le (…)
18 juillet 2022
L’envers du monde
Et toujours une branche prête à lézarder le ciel… Non pour lui infliger quelque blessure, mais pour héler nos regards qui jusqu’ici n’avaient couru que sur les pierres. Le ciel pousse alors un cri retentissant, ouvre en nous un infini : une autre marche ! Et son vif azur nous éblouit à l’instant même où nos pas heurtaient rudement le sol, – juste pour nous dire ce qu’il faut d’épreuves, de tâtonnements pour parvenir à l’échappée (…)
15 mai 2022
à mains nues
Ida Jaroschek vit dans la région du Pic Saint Loup en Occitanie. Sous ses pas de promeneuse, sous ses pas de danseuse, elle soulève des mots qui, au terme de longs détours intérieurs, méandres et à force oubli, de sédimentation, de travail incorporé, parviennent à s’assembler pour composer le poème.
Elle est lauréate de plusieurs prix de poésie : le Grand Prix de poésie des Ecrivains Méditerranéens en 2009 pour à l’abri dans les nuits (édition Souffles), le Prix de Poésie de la ville de Béziers en 2012 (…)
22 mars 2022
Quelque part la lumière pleut
Quelque part la lumière pleut… Ce titre, dont les mots sont empruntés à un poème de Silvaine Arabo, pourrait résumer ce qui donne sens au projet poétique et à la démarche de vie de l’auteur, balisés ici par les trois sections du recueil, Dans l’incertain du monde, S’essayer à vivre plus loin, Travailler à l’offrande. Par-delà ce qui pousse le poète, dans le même mouvement, à creuser les chemins de son intériorité et interroger le réel du monde, ces poèmes, pour la plupart « nés du confinement », sont aussi (…)
21 mars 2022
Sept fois le tour du jardin
« Sept fois le tour du jardin m’est venu durant le premier confinement. Je l’ai écrit très vite, dans l’urgence, dans un élan que je ne pouvais ni ralentir, ni réfréner, dans l’effroi cependant de ce que ces mots délivraient. Pour ma mère disparue depuis très longtemps, c’est le chant qu’en vain j’avais toujours cherché. »
Maria Quintreau, qui s’investit dans de nombreuses actions poétiques en ce sud Deux-Sèvres où elle vit, voit dans la poésie un outil pour mieux saisir et décrypter le monde. Et cela elle le (…)
10 janvier 2022
Sous l’écorce du jour
Né à Béziers en 1963, Léon Bralda vit depuis trente ans à Clermont-Ferrand. Agrégé d’Arts Plastiques et Docteur en Esthétique et Sciences de l’Art, il est enseignant à l’Ecole Supérieure du Professorat et de l’Education, à Clermont-Ferrand.
Ce que le temps porte en lui, ce n’est au fond qu’un peu de jour qui fait Naissance et par lequel nos yeux résistent à l’effroi de l’oubli et à l’indifférence des années.
C’est ainsi qu’à la première page du recueil, le fils s’adresse à sa mère défunte. Léon Bralda nous (…)
1er octobre 2021
L’arbre chante
Eric Chassefière a passé sa jeunesse à Nîmes, et vit à Paris. Directeur de Recherche au CNRS, il est astrophysicien, spécialisé dans l’étude des planètes, et historien des sciences. Il travaille à l’Observatoire de Paris. Il est l’auteur d’une quarantaine de recueils parus chez : Yvelinédition, Encres Vives, Rafael de Surtis, Editions de l’Atlantique, Alcyone, Interventions à Haute Voix, La Porte, Sémaphore (Quimperlé). Il a obtenu en 2015 le prix Giorgios Sarantaris pour « Le peu qui reste d’ici » (Rafael (…)
Poème
de l’instant
Entre mes branches
C’est une histoire qui commence mal
Elle a duré 457 ans, ce qui peut paraître bien long, mais dans ma famille, les plus anciens dépassent aisément les mille saisons…
Je ne vais pas me plaindre : j’ai bien vécu.
Entre mes branches
Éditions La Joie de lire / 2022