Editions Alcyone
30 novembre 2018
Arcanes majeures
Recueil de poèmes retraçant les étapes du chemin initiatique du fil d’Ariane : de La forêt, en passant par Le mage, Le temple et par d’autres poèmes mythiques comme Le lac, La montagne et Le fleuve, c’est le chemin qui mène de l’autotransformation vers l’unité de la connaissance.
30 octobre 2018
Mot à mot, de Laurent Bayart
Observateur du quotidien, Laurent Bayart a publié plus d’une soixantaine d’ouvrages dans les domaines de la poésie, de la nouvelle, du récit, du journal, du théâtre et de la prose littéraire. Il a été le lauréat de nombreuses distinctions littéraires nationales et internationales dont le Prix de l’Édition Poétique de la ville de Dijon en 2017.
30 octobre 2018
La femme chez Don Luis de Góngora
Traduit de l’espagnol par Michel Host.
Luis de Gongora y Argote est né (1561) et mort (1627) à Cordoue. Il a créé une forme de poésie nouvelle, baroque et cultiste, bouleversant la syntaxe castillane, et, de ce fait, se créant plus d’ennemis et de jaloux que d’amis. Ses admirateurs, parmi lesquels Cervantès, surent l’aimer et le comprendre. Homme de religion sincère, il n’en aima pas moins le jeu, les fêtes et les femmes. La génération poétique de 1927 (avec F. G. Lorca) le porta au plus haut. Ses (…)
29 octobre 2018
Le regard absolu
Matrice bleue
Icône fichée dans le songe
comme à la fin d’un été
la dernière image de la mer
debout entre les maisons
1er octobre 2018
Langue interdite
La langue maternelle, est-ce la langue de nos mères ? Celle de notre petite enfance, peut-être même différente de celle de la mère ? Celle qui nous donne notre identité ? Si tout passe par le langage, elle est toute puissance quand l’écrivain s’en empare faisant œuvre « avec » et « contre », tout à la fois lui appartenant et s’en tenant éloigné. Sait-on toujours si elle nous constitue ou nous dépossède, si elle est nôtre ou étrangère ? L’écrivain parfois ou le poète plus souvent la tient éloignée de lui, la (…)
1er octobre 2018
La présence de l’aube
Extrait
"Dans ce lent enchevêtrement de chanvre et de soleil des passerelles sont jetées entre l’été et l’hiver
Et des processions de figures de sel y conduisent leur troupeau
Initiant oiseaux, feuilles et fougères
En traversant les forêts les guides rompus aux monotones contemplations
Soudain figés dans l’éblouissement d’un vol
Entrent dans ces jardins sauvages où balancelles et manèges sont ensevelis
Tandis qu’un enfant grave dans une cachette préservée dépose le flambeau
Et les aigles (…)
1er août 2018
Eclats d’ombre et de lumière
“Dans Eclats d’ombre et de lumière, comme dans tous mes recueils, j’entraîne le lecteur au gré de mes cheminements, découvertes et inspirations, dans l’espace et dans le temps (…).
Dans ce recueil naît une réflexion sous-jacente sur la diversité des croyances et des civilisations, la curiosité qu’elles suscitent, les influences qu’elles exercent les unes sur les autres, dans des courants de pensée qui les enrichissent. Une spiritualité humaniste s’exprime au fil des pages et la nature, quant à elle, avec (…)
1er février 2017
Gardiens de lumière
Les thèmes du Jour et de la nuit comme instants vécus dans la réalité vivante aussi bien dans la lumière de la connaissance que dans l’enfermement de l’obscur apparaissent ici comme lieux privilégiés du poème.
Dans ce vingt-et-unième siècle bouleversé, Monique W. Labidoire consent à porter le flambeau et garder une lumière d’espérance. Cette flamme n’échappe ni à la nostalgie, ni à la mélancolie dans une mémoire où l’absence et la présence sont toujours les matériaux du poème et le rythme du chant.
Avec ce (…)
1er février 2017
Romencero gitano / Romances gitanes de Frederico Garcia Lorca
Traduction nouvelle de l’espagnol par Michel Host. Prix Goncourt 1986.
Restituer la mélodie, les rythmes, les battements du cœur, la froideur géométrique, les clartés et les ténèbres de F.G. Lorca, en cherchant à préserver ce furtif duende gitan et andalou qui est toute son âme, c’est ce qu’a tenté Michel Host dans cette traduction nouvelle du Romancero Gitano.
(…)
Des brises de roseaux mouillés
et la rumeur de voix anciennes
résonnaient au travers de l’arc
brisé du mitan de la nuit.
Les bœufs et (…)
1er janvier 2017
La voix levée de Léon Bralda
Il est des saisons qui durent à jamais dans l’enchevêtrement des désirs et des rêves… des saisons qui reviennent inexorablement aux lèvres du poète. La voix levée : un chant qui porte au sud, en terre-mère, en ce lieu où l’enfance a frayé. Parmi les vignes et les vergers, au pied des grands immeubles, l’enfant fait cicatrice de tout ce qui advient et le poète, dédiant ce recueil à sa fille, écrit :
" Je garde en moi cette voie souveraine où les tours ont gravi l’ombre du souvenir, où les passants ont un (…)
Poème
de l’instant
La dernière phrase
Il n’y a ni drame ni déchirure.
On dirait dans le jour un infime
vertige. Rien ne change mais tout
vacille. ce qu’on voit, on le voit
comme s’il venait de s’absenter
et que chaque objet portait encore
une trace de ce qui s’éloigne.
Un peu de chaleur avant le froid.
Une attente qui n’attend plus rien.