Editions Dédicaces
1er octobre 2010
Jusqu’à ce que tout s’efface
"Le sourire aux lèvres
Et la fleur entre les dents
Nous livrerons nos enfants
A la sainte tranquillité
Dans le secret des "dieux"
Tout au fond de vastes corridors incertains
Nous vénérerons de sublimes portiques
Détecteurs d’âmes et de larmes
Je vous promets
De lointains voyages sans retour
Sur de funestes galères
Chargées de misère intempestive
L’homme tuera l’homme
Pour le bien de tous (…)
Poème
de l’instant
Rivière je vous prie
Loin, un instant, des rives, souvenons-nous, riverains des cours de porcelaine, souvenons-nous des loges de verre, entre flammes et idoles, où se pâmaient le mythe, la révolte, les tyrannies de la fin…
Loin, à l’instant, loin du poumon fertile, c’est l’origine qui appelle avec de longs herbiers ondulant sous la nacre, laissant apercevoir des sables habités, des galaxie solubles, des à-pics de massifs coulés s’engloutissant dans le vert sombre.
Pour invoquer. Pour éveiller le dieu. Pour ne jurer de rien. Pour accueillir. Rivière.