Esprit errant, pensée méditative
de Gao Xingjian

Traduction de Noël Dutrait
« Je crois que le poète doit être comme une chambre d’échos où tous les bruits du monde sont donnés à entendre. Je rêve toujours d’un poème conçu sous une forme dramaturgique où un processus de langage serait comme mis en scène. » déclarait Gao Xingjian dans la revue Poésie 96 en octobre 1996.
Poème
de l’instant
« Le pays dont je te parle est le mien… »
Le pays dont je te parle est le mien,
je n’en ai pas d’autres où allumer le feu
et cueillir avec toi le pourpre des matins.
Matière solaire
Traduit du portugais par Maria Antónia Câmara Manuel,
Michel Chandeigne et Patrick Quillier
Éditions de la Différence