Fédérop

Créées en 1975 par le poète, Bernard Lesfargues, et reprises en 1999 par Bernadette Paringaux, les éditions fédérop consacrent une large part de leurs publications à la poésie, notamment dans la collection "Paul Froment", qui réunit à la fois des poètes déjà confirmés, ou inconnus. Des poètes étrangers reconnus dans leur pays mais qui n’ont jamais été publiés en français ou l’ont été de manière occasionnelle. Les poètes s’exprimant dans des langues dites minoritaires (occitan, catalan…) y trouvent aussi leur place. La poésie publiée par les éditions fédérop s’inspire de choses vues, de moments vécus, d’émotions de tous les jours, de lieux, de paysages, de souvenirs. Mais elle peut également s’inspirer de la tradition, de l’histoire, ou de la littérature universelle.

Editions de poésie
Collection poésie étrangère
Poésie contemporaine

Type de livres
Brochés

Mode de diffusion - distribution
Le collectif des éditeurs indépendants (3 rue de Plaisance 75014 Paris)

Année de création : 1975

Nombre de parutions par an : 6 à 8

Tirage moyen : 800

Auteurs phares : Alex Susanna, Thomas Liusella, Desmond Egar, Gabriel Okundji

Accepte de recevoir des manuscrits

Editrice : Bernadette Paringaux
Tél : 05 53 27 80 95

Contact

Le Pont-du-Rôle

24680

La Gardonne

Comme une soif d'être homme, encore.

1er mars 2016

Comme une soif d’être homme, encore.

Cette anthologie inclut un nombre significatif – mais elle ne les contient pas tous – de textes poétiques publiés dans différents ouvrages, depuis Cycle d’un ciel bleu (1996) jusqu’aux Chants de la graine semée (2014). Les poèmes ici retenus ont fait l’objet d’une relecture par l’auteur, au cours de laquelle il a apporté parfois de substantielles modifications allant de l’épure au remaniement de vers, voire à la (…)

Tunisité d'Aymen Hacen

1er juin 2015

Tunisité d’Aymen Hacen

« Je me suis permis de forger le mot polème pour dire que, à mes yeux, la poésie est à la fois politique et polémique. Pour beaucoup de mes amis poètes, penseurs et écrivains, la poésie est – comme tout discours – obligatoirement politique. Cela est d’autant plus vrai que nous n’employons jamais impunément les mots, notamment lorsque l’Histoire en marche surprend les poètes leur montrant qu’ils n’ont pas été les citoyens qu’ils devaient être. Encore moins les visionnaires qu’ils prétendaient toujours être. (…)

le merle de la ville captive de Moncef Mezghanni

1er octobre 2014

le merle de la ville captive de Moncef Mezghanni

Pas d’eau dans le robinet il n’a pas trouvé de l’eau dans le réfrigérateur …………………………………. Il a trouvé de la bière (il s’est rasé la barbe avec sa mousse une barbe enivrée a poussé) « La poésie de Moncef Mezghanni est authentique et par là même unique. N’en déplaise aux ignares qui rient quand le poète récite ses vers, mais le rire, qui n’est que « du mécanique plaqué sur du vivant » (Bergson), est une solution, voire la solution devant les (…)

Coeur tellurique de J. A ; S. Lopito Feijoo K

1er septembre 2014

Coeur tellurique de J. A ; S. Lopito Feijoo K

Traduit du portugais (Angola)
Héritière de la parole ancestrale des griots, mais aussi des grandes voix africaines du si ècle dernier, la poésie de J.A.S Lopito Feijóo est, comme le dit Gabriel Okoundji dans sa préface, "un chant qui résonne gravement sur les territoires de l’Angola, s’indigne, interpelle, pointe du doigt l’évidente évidence que l’œil peine à voir, témoigne avec vigueur et élan du mystère de la faune et de la flore que délivre la forêt touffue du Bassin du Congo, invoque à voix nue les (…)

Chants de la graine semée

1er janvier 2014

Chants de la graine semée

Tu me demandes :
– À quoi peut ressembler le visage du sage ?
Je te réponds :
– Sois toute chose sans chercher toujours le pourquoi.
Tu me demandes :
– Quel esprit, quel grand souffle composent son visage ?
Je te réponds :
– Le sage a le visage que ton rêve fait naître à la (…)

Au matin de la parole

1er janvier 2013

Au matin de la parole

L’homme ne peut pas ne pas connaître la lumière, l’ombre, le froid, la chaleur, la joie, la douleur, le chagrin, l’amour… Il est inévitable pour lui de traverser ces espaces que je nomme : Les états du vivant.
Je dis : LEA
AEL
ELA
LAE
ALE
EAL
LEA (…)

Le chant du vent ou du roseau de Xi Du

1er juin 2008

Le chant du vent ou du roseau de Xi Du

Nous inventons des termes, pour saisir la beauté dans les veines de la nature. Mais tu danses sur la pointe d’une aiguille, pas besoin d’instrument, s’il y a la lumière, s’il y a la source, il y aura toujours ta grâce légère.
Les impressions que suggère l’observation d’un papillon sont difficiles à retranscrire de façon exacte. Légèreté, délicatesse… Le papillon possède ces qualités et les exprime naturellement. Le poète, (…)

Prière aux ancêtres

1er mai 2008

Prière aux ancêtres

édition bilingue français-occitan
version occitane de Joan-Pèire Tardiu
« Ce que les Occitans entendent dans la poésie d’Okoundji, c’est tout simplement la force et le souffle d’une langue qui monte du plus profond d’une terre, d’un peuple, et qui, au terme d’un parcours millénaire, aboutit à cette profération essentielle à hauteur d’univers… Y a-t-il, aujourd’hui, beaucoup de poésies plus universelles que celle-ci, issue de la terre de Mpana, au Congo, – celle d’un poète qui, au rythme du cœur ancestral, (…)

Aller-retour

1er mars 2008

Aller-retour

Né en 1963, Jyrki Kiiskinen a travaillé de 1991 à 1994 comme rédacteur en chef de la revue littéraire Nuori Voima (Jeune Force), creuset du renouveau littéraire de la Finlande. Il a ensuite dirigé la revue internationale Books from Finland de 1995 à 2000.
Après cinq recueils de poèmes, trois romans et plusieurs livres pour enfants, il figure aujourd’hui parmi les écrivains de tout premier rang de sa génération – avec le Prix Eino Leino 1992, le Prix K.Jäntti 1994, et le très prestigieux Prix de l’Ours (…)

Silmandé de Joachim Kaboré Drano

1er janvier 2008

Silmandé de Joachim Kaboré Drano

… un regard d’un destin
qui incise la clairière
la houle de ce que je regarde
m’impose soudainement le temps
Et je discerne
la nudité voilée de 1’écorce du passé

Poème
de l’instant

Coplas

Où va donc ce chemin ?
- Ce chemin ne va pas :
ce chemin reste là,
à l’endroit où il est.

José Bergamín, « Coplas », Traduction de L.-F. Delisse, Revue Caravanes 8, Éditions Phébus, 2003.