France Musique - Saskia De Ville
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Dans son nouveau livre notre invitée interroge les frontières, elle se réfère à la chute du mur de Berlin. Un homme, Rostropovitch, seul avec son violoncelle mais filmé par les télévisions du monde entier interprète Bach. La musique peut-elle, un instant, suspendre les frontières ?
L’écrivaine et directrice artistique du Printemps des Poètes, Sophie Nauleau est née en 1977 à Toulouse. Docteur en littérature française et diplômée de l’École du Louvre, elle a produit pour France Culture des émissions régulières ainsi que des documentaires de création radiophonique tels que Escalader la nuit, La Boîte aux lettres d’Antonio Machado, Le Chêne de Goethe ou encore The Night of loveless nights. Elle est depuis 2017 directrice artistique du Printemps des Poètes.
Elle a composé de nombreuses anthologies poétiques et notamment publié La Main d’oublies (Galilée, 2007), La Vie cavalière (Gallimard, 2015), La Voie de l’écuyer (Actes Sud, 2008, 2018) La Poésie à l’épreuve de soi (Actes Sud, 2018) et Espère en ton courage (2020), Ce qu’il faut de désir (2021), S’il en est encore temps (2022) et Des frontières et des jours (2023).
Actualité
25e édition Printemps des Poètes du 11 au 27 mars
Le livre Des frontières et des jours chez Actes Sud
Emission préparée avec le concours des documentalistes de l’INA
Programmation musicale
Pedro SOLER et Gaspar CLAUS : Caminos
IN FINE
Giora FEIDMAN : Shpiel Klezmer Shpiel
VERLAG PLAENE
Marin MARAIS : Improvisation sur les Folies d’Espagne
Jordi Savall, viole de gambe
VALOIS
Archive INA : François Cheng dans l’émission Les imaginaires de Jean-Michel Damian sur France Musique - 1999.
Arvo PÄRT : Spiegel im Spiegel
Renaud Capuçon, violon
Guillaume Bellom, piano
ERATO
Sophie Nauleau : « Chanter pour se sentir vivre, exister, résister »
Par Saskia De Ville
Equipe :
Maud Noury, collaboration
Julia Macarez, collaboration
Adrien Landivier, réalisation
Le 9 mars 2023
Poème
de l’instant
Fragments du discontinu
Je soliloque
la voix n’est pas ce que j’oublie
la voix dans mon oreille
cet objet de désir la voix
voix d’autre voix de toi
unique et que je ne peux caresser