François Coppée

François Coppée naît le 26 janvier 1842 à Paris au 2, rue de l’Abbé-Grégoire.
Né d’un père fonctionnaire et d’une mère très attentive à son éducation, le jeune François s’intéresse très rapidement à la littérature. Il passe sa scolarité au lycée Saint-Louis à Paris puis devient employé au ministère de la Guerre.
Il publie ses premiers vers en 1864, vers qui furent réédités dès 1866 sous la forme d’un recueil intitulé Le Reliquaire. Cette première publication est suivie de celles des recueils Intimités en 1867 et Poèmes modernes en 1867-1869. Apprécié du public, François Coppée est très rapidement considéré comme un des poètes majeurs de l’école parnassienne.
François s’essaie également avec succès au théâtre. En 1869, sa première pièce Le Passant est jouée au théâtre de l’Odéon. Elle précède ainsi les pièces Fais ce que dois jouée en 1871 et Les Bijoux de la délivrance de 1872.
S’en suit une période très prolifique durant laquelle François publie Les Humbles en 1872, Le Cahier rouge en 1874, Olivier en 1875 et L’Exilée en 1876.
Dès 1878, après avoir travaillé à la bibliothèque du Sénat, François est nommé archiviste de la Comédie Française jusqu’en 1884. Il se consacre alors entièrement à l’écriture, se retirant de toutes charges publiques, et publie plusieurs volumes de poésie tels que Contes en vers en 1881, Poèmes et récits en 1886, Arrière-saison en 1887, et Paroles sincères en 1890.
En 1888, François Coppée est fait officier de la Légion d’honneur. Considéré comme le poète des humbles, il poursuit sa carrière littéraire à travers l’écriture et la publication de nombreux romans et récits divers. Parmi ces derniers, on compte La Bonne Souffrance, publié en 1898, qui met en exergue son retour à la foi. François avait alors connu les souffrances d’une grave maladie qui faillit l’emporter.
Les dernières années du siècle le virent également manifester davantage d’intérêt pour les affaires publiques. Il rejoint notamment la section la plus exaltée du mouvement nationaliste puis défend avec ardeur, à l’occasion de l’affaire Dreyfus, les institutions religieuses, militaires et sociales. Il est un des fondateurs de la Ligue de la Patrie Française aux côtés de Jules Lemaitre et de sa maîtresse, Madame de Loynes. Il y retrouve également son ami, Paul Bourget, dont il est le parrain à l’Académie française.
François Coppée, ce « pâle enfant du vieux Paris », meurt le 23 mai 1908 à Paris, à l’âge de 66 ans.
Bibliographie
Poésie
- Le Reliquaire, 1866.
- Les Intimités, 1867.
- Poèmes divers, 1869.
- Promenades et Intérieurs, 1872.
- L’araignée du prophète, 1878.
- Poèmes modernes, 1869.
- Les Humbles, 1872.
- Le Cahier rouge, 1874.
- Olivier, 1876.
- Les Récits et les Élégies, 1878.
- Le Naufragé, 1878.
- Contes en vers et poésies diverses, 1880.
- Poèmes et récits, 1886.
- Arrière-Saison, 1887.
- Ruines du cœur, 1887.
- Les Paroles sincères, 1891.
- Le portrait, 1893.
- Le Noël des pauvres, 1895.
- Dans la prière et dans la lutte, 1901.
- Des Vers français, 1906.
- Sonnets intimes et poèmes inédits, Vers d’amour et de tendresse, 1927.
- Œuvres, Poésie, Alphonse Lemerre éditeur, 1864-1869.
Théâtre
- Le Passant, comédie en un acte et en vers dédiée à Mademoiselle Agar, en vers, 1869.
- Deux douleurs, drame en un acte et en vers, 1870.
- Fais ce que dois, épisode dramatique, 1871.
- Les Bijoux de la délivrance, 1872.
- L’Abandonnée, 1871.
- Le Rendez-vous, 1872.
- Le Luthier de Crémone, comédie en un acte et en vers, 1876.
- Le Trésor, 1879.
- La Korrigane, 1880.
- Madame de Maintenon, drame en cinq actes et en vers avec un prologue, 1881.
- Severo Torelli, drame en cinq actes et en vers, 1883.
- Les Jacobites, drame en cinq actes et en vers, 1885.
- Le Pater, drame en un acte et en vers, 1889.
- Pour la couronne, drame en cinq actes et en vers, 1895.
Romans
- Une idylle pendant le siège, 1874.
- Contes en prose, 1882.
- Vingt Contes nouveaux, 1883.
- Le Banc, idylle parisienne, 1887.
- Contes rapides, 1888.
- Henriette, 1889.
- Toute une jeunesse, 1890.
- Les Vrais Riches, 1889.
- Rivales, 1893.
- Longues et brèves, 1893.
- Contes tout simples, 1894.
- Le Coupable, 1896.
- La Bonne Souffrance, 1898.
- Contes pour les jours de fête, 1903.
Articles, essais, et récits divers
- Mon franc-parler
- L’Homme-affiche, 1891.
- Souvenirs d’un Parisien
- La Bataille d’Hernani
- La Maison de Molière
- La Gangrène maçonnique, avec André Baron, Éditeur A. Pierret, 1899.
Rééditions
- En Bretagne ; notes de voyage, Rumeur des âges éditeur, 1999.
- Souvenirs d’un parisien, Éditions l’Harmattan, 2003.
- Une idylle pendant le siège, Éditions du Sandre, 2005.
- Vingt contes nouveaux, Hachette Livre, 2016.
- Le louis d’or et autres contes de Noël, Saint-Léger éditions, 2017.