Frison-Roche Belles-lettres

L’ambition de la maison Frison-Roche Belles-lettres est de proposer au lectorat des ouvrages d’une délicatesse et d’une force littéraire toutes bouleversantes.

Elle est née d’une volonté de l’équipe de renouer plus intimement avec la formation littéraire qui est la sienne, une passion avant d’être un métier, un plaisir avant d’être un travail. La recherche du verbe percutant, de la métaphore incandescente, la mise en abyme d’un fond et d’une forme animée par la plume démiurgique d’un·e auteur·e de talent. Qu’il s’agisse de romans (Ex Nihilo), de recueils de poésie (Or des lignes) ou d’essais (hors collection), chaque titre met à l’honneur des écrivain·e·s doué·e·s proposant une littérature exigeante mais toujours grand-public, parce que la curiosité n’a pas de limite et que c’est notre rôle de l’attiser.

Or des lignes est une collection dédiée à une poésie minimaliste, originale et engagée. Portée par de jeunes auteur·e·s et une charte graphique coup de poing, cette collection déjoue les codes et enrichit ce genre littéraire oublié d’un nouveau souffle percutant. Chaque recueil est un univers dans lequel s’abandonner, le temps d’une parenthèse hors du temps, hors des lignes. Chaque poète met à nu un fragment de son âme, un éclat de son cœur, résonnant dans une immense chambre d’échos. Chaque vers, lyrique ou incisif, romantique ou brutal, porte le sceau d’une confession toute bouleversante.
À tout moment, l’éloge du sublime peut côtoyer les bassesses du réel, mais n’est-ce pas là le véritable don du poète ? Être capable, comme l’alchimiste, de transformer le plomb en or…




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16 rue de Lancry

75010

Paris

À ma recherche

24 août 2022

À ma recherche

L’exploration d’une femme au plus profond d’elle-même. Une femme qui a décidé de s’abandonner totalement, qui n’essaie plus de lutter contre ce qu’elle déteste ou n’assume pas en elle. Une femme perdue face au temps qui passe et à celui qu’il reste. « Je suis partie À ma recherche Je me suis trouvée, je crois Je n’ai plus de quête ni de combats à mener J’ai déposé mes mensonges, mes habitudes misérables, mes visages d’ombre sur le bord Et la marée les a emportés (…)

Poème
de l’instant

Gérard Macé

Le singe et le miroir

Nos poèmes sont semblables aux toiles d’araignées qu’Héliogabale recueillait à la fin de chaque jour. Peut-être aussi fragile et transparent que ces toiles toujours prêtes à se déchirer, souvent aussi vains et parfois plus compliqués, c’est pourtant grâce à eux que nous essayons de saisir, au fond des chambres où nous cherchons le sommeil, les pattes de mouche de la réalité.

GÉRARD MACÉ
Le singe et le miroir
Le temps qu’il fait / 1998