Gallimard
Editions de Poésie (collection Blanche, La Pleïade, L’arbalète, Folio…)
Poésie étrangère
Poésie contemporaine (collection Poésie/Gallimard)
Poésie pour la jeunesse (Gallimard jeunesse, "enfance en poésie)
Poésie classique…
Collection Poésie/ Gallimard
« Poésie/Gallimard » est une collection au format poche de recueils poétiques français ou traduits. Chaque volume rassemble des textes déjà parus en édition courante — tantôt du catalogue Gallimard, tantôt du fonds d’autres éditeurs —, souvent enrichis d’une préface et d’un dossier documentaire inédits.
LES 61 AUTEURS PUBLIÉS EN « POÉSIE/GALLIMARD » DE LEUR VIVANT (HORS ANTHOLOGIES)
Adonis — Andrade — Aragon — Bobin — Bonnefoy — Borges — Bosquet — Boulanger — Butor — Caillois — Césaire — Char — Darwich — Deguy — Du Bouchet — Dupin — Follain — Fombeure — Frénaud — Gaspar — Glissant — Goffette — Grosjean — Guillevic — Holappa — Jabès — Jaccottet — Jouve — Júdice — La Tour du Pin — Leiris — Luca — Macé — Mallet — Morand — Neruda — Noël — Novarina — Oster — Paz — Pichette — Pieyre de Mandiargues — Ponge — Queneau — Ramos Rosa — Réda — Roche — Roubaud — C. Roy — Sabatier — Saint-John Perse — Schehadé — Soupault — Stéfan — Tardieu — H. Thomas — Torreilles — Valente — Velter — Verheggen — Yourcenar
et 13 éditions bilingues
Nombre de parutions par an : 15
16 février 2017
La vraie gloire est ici
Avec ce livre, au titre qui a tout d’un énoncé manifeste, François Cheng ose de déroutants alliages : l’âpreté et la joie, le silence et la lucidité, la mort et les nuages, les oiseaux et les larmes, l’émoi et les étoiles… C’est qu’à force d’avoir mordu la poussière d’ici-bas les mots n’en finissent plus de renaître. Des âmes errantes ou du phénix, on ne sait qui mène la danse. Mais il suffit de la splendeur d’un soir pour que l’univers entier résonne soudain. Il suffit de la sincérité d’un seul cœur brisé pour (…)
9 février 2017
Romances sans paroles
Collection Folio+Collège
Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?
Tristesse et douceur dans cette première strophe d’une des « Ariettes oubliées » que Verlaine écrit en 1872. Loin du romantisme et de son alexandrin majestueux, Romances sans paroles s’essaie aux vers courts et, plus incroyable encore, aux vers impairs ! La révolution poétique est en marche, et avec elle une nouvelle incarnation de son créateur : le poète maudit. Aux (…)
14 novembre 2016
Désordre du jour
Prix Méditerranée Poésie 2017.
Mise à jour
un trépan tournique aux gadoues
ça dévente et revente et bous-
cule au bivouac et chantourne
à la découpe hennit
ébroue le crin des bêtes
cornues et tortes
vacarme mou
vin bleu vin noir et Dieu
ce taiseux formidable
au vert à la salure
à l’enclos des morts
à que dalle
où ça pleut
1er novembre 2016
Feu nomade et autres poèmes de Gérard Chaliand
Préface de Claude Burgelin
Collection Poésie/Gallimard (n° 520), Gallimard
Parution : 14-11-2016
« Rien que la terre. Toute la terre. Gérard Chaliand est un nomade. Cavalier rapide plutôt que pressé, sans fin il parcourt la steppe ou la savane, la forêt ou le fjord, le cap Vert ou la Terre de Feu, New York ou Bamako, Kaboul ou Buenos Aires. Passion des lieux, des paysages, des villes – de leur beauté et leur diversité.
Pourtant, c’est la passion pour la guerre qui l’aura fait le plus souvent (…)
1er novembre 2016
Chants du désespéré 1914-1920 de Charles Vildrac
Né Charles Messager le 22 novembre 1882 à Paris, il choisit le patronyme de Vildrac par référence à un personnage de Walter Scott, Wildrake. Fondateur en 1905, avec Georges Duhamel, du groupe de l’Abbaye de Créteil, une communauté de jeunes artistes réunis par un engagement humaniste et par une passion pour la poésie, il se révèle là comme un pédagogue de tendance libertaire. Mais c’est comme dramaturge qu’il accède à la notoriété dans les années 20. Sa pièce Le Paquebot Tenacity connaît notamment un grand (…)
1er novembre 2016
Le chant des morts Pierre Reverdy/ Pablo Picasso
Publié en 1948, avec 125 lithographies de Pablo Picasso, Le Chant des morts, qui devait ensuite prendre place dans Main d’œuvre, est l’un des ensembles poétiques majeurs de Pierre Reverdy et l’un des plus singuliers puisqu’en résonance directe avec les années d’occupation, les déportations et l’ignominie des camps d’extermination. Jamais Reverdy n’avait ainsi retranscrit, dans sa langue unique, sa « magie verbale » disait André Breton, une suite aussi repérable d’événements historiques. C’est comme si la (…)
1er novembre 2016
Fable de Polyphème et Galatée de Luis de Gongora
« Entre Jean de la Croix (1542-1591) et Quevedo (1580-1645), Góngora (1561-1627) est le troisième sommet de la poésie du "Siècle d’Or" espagnol. Sa réputation d’illisibilité, comme pour Mallarmé à qui on l’a, peut-être un peu trop vite, comparé, semble dresser autour de lui une muraille infranchissable qui en a rebuté plus d’un. Cependant, si la difficulté de cette œuvre est bien réelle – et son auteur la revendiquait avec un orgueil aristocratique qui rejetait comme vulgaire trop de facilité –, elle n’est (…)
1er mai 2016
Ça peut pas faire de mal. La poésie par Guillaume Gallienne
Baudelaire, Apollinaire, Éluard et Aragon lus et commentés par Guillaume Gallienne.
15 avril 2016
Correspondance
Quand Paul Guillaume rencontre le poète Guillaume Apollinaire en 1911, il ne peut se prévaloir que de sa jeunesse, de son ambition, et de l’intérêt qu’il porte aux arts africains et océaniens. Comment cet inconnu de 19 ans, d’origine modeste, est-il devenu, en moins de dix ans, l’un des marchands d’art les plus influents et les plus éclairés de son époque ? Cette correspondance croisée raconte les années décisives d’une trajectoire exemplaire, qui sut conjuguer une remarquable intuition artistique à une (…)
Poème
de l’instant
Poésie la vie entière
Mon printemps est dans l’air du large, dans l’écume
Blanche ainsi qu’un enfant qui n’a pas su grandir