Gallimard
Editions de Poésie (collection Blanche, La Pleïade, L’arbalète, Folio…)
Poésie étrangère
Poésie contemporaine (collection Poésie/Gallimard)
Poésie pour la jeunesse (Gallimard jeunesse, "enfance en poésie)
Poésie classique…
Collection Poésie/ Gallimard
« Poésie/Gallimard » est une collection au format poche de recueils poétiques français ou traduits. Chaque volume rassemble des textes déjà parus en édition courante — tantôt du catalogue Gallimard, tantôt du fonds d’autres éditeurs —, souvent enrichis d’une préface et d’un dossier documentaire inédits.
LES 61 AUTEURS PUBLIÉS EN « POÉSIE/GALLIMARD » DE LEUR VIVANT (HORS ANTHOLOGIES)
Adonis — Andrade — Aragon — Bobin — Bonnefoy — Borges — Bosquet — Boulanger — Butor — Caillois — Césaire — Char — Darwich — Deguy — Du Bouchet — Dupin — Follain — Fombeure — Frénaud — Gaspar — Glissant — Goffette — Grosjean — Guillevic — Holappa — Jabès — Jaccottet — Jouve — Júdice — La Tour du Pin — Leiris — Luca — Macé — Mallet — Morand — Neruda — Noël — Novarina — Oster — Paz — Pichette — Pieyre de Mandiargues — Ponge — Queneau — Ramos Rosa — Réda — Roche — Roubaud — C. Roy — Sabatier — Saint-John Perse — Schehadé — Soupault — Stéfan — Tardieu — H. Thomas — Torreilles — Valente — Velter — Verheggen — Yourcenar
et 13 éditions bilingues
Nombre de parutions par an : 15
25 octobre 2018
Tout terriblement
Anthologie illustrée de poèmes.
Édition et préface de Laurence Campa.
Tout terriblement est un florilège des plus fameux poèmes d’Apollinaire illustrés d’œuvres des peintres proches du poète qui fut, on le sait, un critique d’art visionnaire. De Matisse à Marie Laurencin et de Picasso à De Chirico et Derain, tous viennent illuminer les plus beaux poèmes de l’Enchanteur du siècle.
Un livre comme un bréviaire du génie poétique d’Apollinaire, plein de mouvement et de couleur, propre à réjouir tous les (…)
25 octobre 2018
Alcools
Coffret contenant le fac-similé d’Alcools aquarellé par Louis Marcoussis, 40 gravures et une étude par Jean-Marc Chatelain.
Illustrations de Louis Marcoussis.
Coédition Gallimard / Bibliothèque nationale de France
Peintre cubiste « chéri des poètes » selon le mot d’Éluard, ami d’Apollinaire, de Braque, de Picasso et de Juan Gris, Louis Marcoussis (1878-1941) n’a cessé d’explorer les liens du langage poétique et du langage pictural. Alcools d’Apollinaire est au cœur de cette recherche.
De ce recueil, (…)
25 octobre 2018
Lettres à Guillaume Apollinaire
Édition de Pierre Caizergues
Présentation :
On connaissait une dizaine de lettres de Lou à Guillaume Apollinaire. Grâce à une découverte récente dans les archives du poète, c’est désormais près de cinquante nouvelles lettres qui sont accessibles.
Lou, amante volage d’Apollinaire, assume sans culpabilité libertinage et liberté d’expression mais ne reste pourtant pas indifférente aux silences de Guillaume. Le poète apparaît alors moins comme le jouet d’une maîtresse frivole que comme celui qui a choisi de (…)
25 octobre 2018
Tout terriblement
Édition et préface de Laurence Campa.
Présentation de l’éditeur :
Tout terriblement est un florilège des plus fameux poèmes d’Apollinaire illustrés d’œuvres des peintres proches du poète qui fut, on le sait, un critique d’art visionnaire. De Matisse à Marie Laurencin et de Picasso à De Chirico et Derain, tous viennent illuminer les plus beaux poèmes de l’Enchanteur du siècle. Un livre comme un bréviaire du génie poétique d’Apollinaire, plein de mouvement et de couleur, propre à réjouir tous les amateurs de (…)
20 septembre 2018
Canzoniere
Traduit de l’italien et préfacé par René de Ceccatty.
Monument de la poésie universelle, œuvre fondatrice du lyrisme amoureux qui inspira si intensément les poètes français de la Pléiade et, au-delà, influença toute la littérature européenne de la psychologie amoureuse, le Canzoniere de Pétrarque (1304-1374) demandait assurément pour que le lecteur moderne accède à sa beauté formelle et à son chant profond la nouvelle et magnifique traduction en vers de René de Ceccatty, aussi érudite qu’alerte et fluide. (…)
7 juin 2018
Des lézards, des liqueurs
« Sortez le poète des ruines. Prenez ses yeux, prenez sa bouche. Retenez-le, il se noie encore et encore dans la marée bruyante des pierres. Dans la cadence intime des allusions inouïes. Enfoncez vos doigts dans ses poumons lourds de trop d’archives. Décollez les images démolies et pesantes, ni secours ni envolées, de ses respirations chroniques. Donnez-lui une chance de revenir chanter la beauté muette du jour. »
Il arrive que les poèmes aient la forme des nuages et le poids d’énigme des pierres, (…)
24 mai 2018
Tête en bas
Dans ce recueil de poèmes, l’auteur entend revisiter entre tragique et dérision le passé des vies « ordinaires », celle de ses proches en particulier. Remontant l’arbre généalogique, il interroge le monde des « choses », statues, peintures, photos, objets du quotidien aussi bien que les appartements et les histoires d’amour qui s’y sont déroulées. Ses poèmes sont pour la plupart faits d’une seule longue phrase découpée en vers que l’auteur distribue avec un art consommé de justesse et d’ironie. On dirait un (…)
8 février 2018
Enfin le royaume
Forme brève, mais moins abrupte que le haïku, le quatrain ne s’en tient pas au lapidaire, il sait donner du rythme à la pensée, à l’émotion, à la surprise, il sait initier un questionnement, amorcer une méditation, esquisser un chant.
À la suite des poètes chinois des origines, mais aussi d’Omar Khayyâm et d’Emily Dickinson, François Cheng atteste ici du pouvoir singulier de ce mode d’expression resserré, pourtant si peu enclos, si ouvert aux résonances, aux errances fertiles, voire à une manière salutaire (…)
16 novembre 2017
Carnet d’une allumeuse
Qu’une adolescente paraisse et tous les regards des hommes sont sur elle.
Mais elle est étrange et ses yeux couleur cassis couvent des pensées qui la délivrent de toute coquetterie.
Vivant sa beauté comme une expérience intérieure, sa quête obstinée de poésie l’éloigne du destin des filles de son âge. Chaque initiation se change en révélation métaphysique.
Peu à peu émerge en elle une vision révolutionnaire de la femme dont le présent texte est l’expression.
Je haïssais qu’on me clame belle.
Pourtant, (…)
1er juin 2017
Souvenirs de la maison du temps
Tout s’est passé là-bas à hauteur d’arbres
Les années fuyaient en tous sens
Le temps nous avait oubliés.
Il aurait suffi d’un seul regard
Et le mot à mot du crépuscule
Aurait tinté à nos oreilles.
Nous aurions eu l’âme pleine d’oiseaux sauvages
Et de falaises
De villages de sentiers.
Il y a tant de choses que nous ne savions pas
Il aurait suffi d’écouter en soi
Le dialogue de l’aube et des voix.
Et cette musique des appels nocturnes
Le parler des feuillages des cuivres et des automnes
Nous (…)
Poème
de l’instant
Totem normand pour un soleil noir
Normand
je suis aussi de ce pays-là des ronds-points
de notre humanité qui n’est pas
qui ne sera plus jamais
seule