Éditions Henry
1er janvier 2017
Je porte la merveille de Laurence Lépine
"Relisant ce beau et émouvant recueil de Laurence Lépine, je n’ai pu m’empêcher de penser à la Merveille du Mont-Saint-Michel, chef-d’œuvre d’architecture et de spiritualité. C’est que la poésie de Laurence Lépine vient autant des entrailles que de la construction intellectuelle. Et qu’elle demeure toujours sensible, dans son aurore comme dans ses crépuscules."
Roland Nadaus
Président du jury du Prix des Trouvères (…)
1er novembre 2016
Bleu baleine
On ne peut pas regarder
les baleines à la télévision.
Elles déborderaient de l’écran.
On ne peut pas aller voir
les baleines au cinéma.
Cela ferait trop de remous dans la salle.
Mais, si tu veux,
garde-les en poche,
entre les pages de ce livre :
Chaque mot pour le poète est un océan.
Illustrations de Céline Cristini
1er octobre 2016
L’Entaille et la Couture d’Estelle Fenzy
"La première fois un oiseau
a battu des ailes dans mon ventre
a disparu longtemps
Il a fallu des années - toute une enfance
pour le présent de ton visage
Le temps a écarté ses mâchoires
Tu as fait feu de ton bois
dans ma maison"
1er septembre 2016
Dans le ventre de l’Ange et autres cachettes
Par le hublot passe le monde.
Des graffitis d’amour et de solitude sur les piles du pont
Un ballon d’enfant bleu qui flotte à l’arrière des usines
1er juin 2016
Comme un blues pour Blaise
Qu’en est-il des jardins aimés, des poètes lus,
des musiciens écoutés,
qu’en est-il du blues ?
Les morts sont morts, et ils nous habitent
sans fin chaque jour.
*
Vignette de couverture : Isabelle Clement
1er juin 2016
Périple du silence et autres signes agencés dans l’aube de Gilles Cherbut
Gilles Cherbut est un amoureux du langage. Comme le maître-artisan travaillant sans relâche son matériau, il assemble, cisèle, polit les mots pour en faire surgit l’image poétique qui trouvera sa résonance au cœur de la sensibilité du lecteur. Car la poésie de Gilles Cherbut est une poésie de l’émotion et des sens. Une poésie chatoyante, musicale, tactile, qui s’incarne dans des vers évocateurs d’horizons perdus, d’infimes instants fugaces, de mythes oubliés et questionne notre âme sur ces signes agencés (…)
1er mai 2016
Mozart s’est échappé
Voici une poésie qui va vite, qui vise juste et qui, évoquant les urgences du présent, retrouve l’intemporel ; poésie de combat, sans doute : il y a du Juvénal, du jongleur et de la sotie dans cette espèce de slam, mais si le poète vitupère souvent, c’est au nom de la vie. Un régal.
JLB
1er mars 2016
L’enfance en bas des marches de Bernard Bourel
Prix Simone de Carfort de la Fondation de France
Même avec l’âge une vie continue de mesurer le don qu’elle a reçu de l’enfance, celui de l’amour. ce serait le renier, ce serait en raturer le sens que de croire que la mort, seule, nous attend en bas des merches et qu’elle aura le dernier mot.
Extrait de la préface de Pierre Dhainaut
1er mars 2016
Furet de Clara Regy
Prix des Trouvères 2015, Grand Prix des Poésie de la Ville du Touquet
Clara Regy, poète à la palette vive, sait nous restituer par fragments d’une bouleversante et saisissante crudité ces scènes qu’elle gardait au fond de sa mémoire. L’enfant qu’elle a été fait revivre ainsi la vieille femme, grand-mère ou grand-tante, - on ne sait, la mère étant absente - qui décrochait son gilet et disait vingt hectares notre distance, tan,dis que l’enfant de huit ans furet prisonnier dans sa boîte - triste - regardait (…)
Poème
de l’instant
Respire
j’avais peint avec elle les murs de sa
chambre
couleur vie
couleur vie c’était bien