Je suis ce que je suis d’Alexandre Hollan

Notes sur la peinture et le dessin (1975 - 2015)
L’arbre existe sans moi. (…) Devant l’arbre ma chance est d’entrer directement en contact avec l’inconnu, le « pas moi ». Cela donne un sentiment de liberté. (8.93)
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Avoir de l’énergie n’est pas nécessaire pour dessiner un arbre, seulement un peu de calme. L’énergie est dans l’arbre. (8.85)
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Le visible reste caché dans l’invisible, la lumière dans le noir, le vert dans le rouge, le rouge dans le vert. Je vais vers l’invisible pour voir. Vers le sombre pour trouver la lumière. (12.89)
Poème
de l’instant
Un Temps fécond
Il est un homme, ailleurs, que le voyage habite, qui prend son dû au négoce du jour.
Léon Bralda, Un Temps fécond, Éditions Henry, 2019.