Jean-Louis Giovannoni
© Mathieu Giovannoni
Jean-Louis Giovannoni naît à Paris le 7 janvier 1950.
Son père, d’origine corse, est infirmier-passeur, et sa mère, d’origine italienne, aide-soignante. Dès 1972, Jean-Louis fonde, en compagnie d’un groupe de jeunes travailleurs sociaux, la revue Champ social, publiée par les Éditions Solin. Deux années plus tard, après avoir obtenu le diplôme d’assistant social, il commence à s’occuper de personnes âgées de plus quatre-vingts ans vivant à leur domicile. Très rapidement, il décide néanmoins travailler pour des hôpitaux psychiatriques pour adultes. Jean-Louis a notamment été élève et membre de l’équipe de la psychiatre Hélène Chaigneau, en Psychothérapie Institutionnelle.
En 1977, il crée, aux côtés de Raphaële George (Ghislaine Amon), la revue Les Cahiers du double qu’ils dirigent tous deux jusqu’en 1981.
Jean-Louis effectue de nombreuses lectures au sein d’établissement pénitenciers. Pendant deux ans, il a également tenu des ateliers écriture dans un groupe d’entraide mutuelle (GEM) à Reims, aux côtés de malades mentaux. Plus tard, Jean-Louis décide de travailler à Paris, pour un ESAT, établissement et service d’aide par le travail dont le but est le développement de l’art et de la culture. Depuis quelques années, Jean-Louis anime également de nombreux ateliers d’écriture dans les écoles primaires, collèges et lycées.
À partir de 2005, et jusqu’en 2007, Jean-Louis est membre du comité de rédaction de la revue Le Nouveau Recueil. En 2010, il reçoit le. Prix George Perros et devient l’année suivante, en juin 2011, président de la Maison des écrivains et de la littérature (Mel). Il le reste jusque juin 2012.
Bibliographie
Poésie
- L’air cicatrise vite, Éditions Unes, 2019.
- Garder le mort, sixième édition, avec une version préparatoire et des poèmes inédits, Éditions Unes, 2017.
- Les mots sont des vêtements endormis, réédition, préface de François Heusbourg, postface de l’auteur avec des fragments inédits, Éditions Unes, 2014.
- Issue de retour, Éditions Unes, 2013.
- Ne bouge pas !, photographies de Marc Trivier, Éditions La Pierre d’Alun, 2011.
- Envisager, illustrations de Gilbert Pastor, Éditions Lettres Vives, , 2011.
- T’es où ? Je te vois !, édition bilingue français-anglais, Éditions Atelier des Grames, 2009.
- Ce lieu que les pierres regardent, suivi de Variations, Pas japonais et L’Invention de l’espace, préface de Gisèle Berkman, Éditions Lettres Vives, 2009.
- Danse dedans, Éditions Prétexte, 2005.
- Greffe, illustrations de Vincent Verdeguer, Éditions Unes, 1999.
- Chambre intérieure, peintures de Gilbert Pastor, Éditions Unes, 1996.
- L’Invention de l’espace, Éditions Lettres Vives, 1992.
- Pas japonais, prière d’insérer de Pierre Vilar, Éditions Unes, 1991.
- L’Immobile est un geste, poèmes de 1982 à 1989, Éditions Unes, 1989.
- Les choses naissent et se referment aussitôt, poèmes de 1974 à 1984, Éditions Unes, 1985.
- Ce lieu que les pierres regardent, préface Roger Munier, Éditions Lettres Vives, 1984.
- Les mots sont des vêtements endormis, Éditions Unes, 1983.
- Garder le mort, préface de Jean-Luc Maxence, Éditions Athanor, 1975.
Récits et Prose
- L’échangeur souterrain de la gare Saint-Lazare, Éditions Unes, 2020.
- Sous le seuil, Éditions Unes, 2016.
- Voyages à Saint-Maur, Éditions Champ Vallon, 2014.
- L’Absence réelle, avec Raphaële George, réédition avec des inédits de Raphaële George : Double intérieur, Éditions Lettres Vives, 2014.
- S’emparer, avec Des monstres et prodiges d’Ambroise Paré, Éditions 1:1, 2007.
- Le Lai du solitaire : roman intérieur, Éditions Léo Scheer, 2005.
- Journal d’un veau : roman intérieur, réédition avec une préface inédite de l’auteur, Éditions Léo Scheer, 2005.
- Traité de la toile cirée, essai, Deyrolle éditeur/Didier Devillez éditeur, 1998.
- Journal d’un veau : roman intérieur, Deyrolle éditeur, 1996 ;
- L’Élection, photographies de Marc Trivier, Didier Devillez éditeur, 1994
- Le Bon morceau, photographies de Marc Trivier, Éditions Les Autodidactes, 1992.
- L’Absence réelle, avec Raphaële George, Éditions Unes, 1986,
- La Boucherie, Éditions Œ, supplément de la revue Sgraffite N° 11/12, 1982.
