Kaïa
de Chan Dargery

Mon prénom est une île solitaire.
Avec cette petite
fleur blanche nichée dans ma longue chevelure noire.
Mes pieds nus dans le sable humide.
Un rêve immuable.
L’océan l’homme de ma vie.
De l’eau jusqu’à la nuque.
Et bientôt je ne suis plus qu’une ombre perdue dans l’écume du
crépuscule
Paru le 1er février 2017
Éditeur : La Crypte
Poème
de l’instant
Épître V
Pour moi, sur cette mer qu’ici-bas nous courons,
Je songe à me pourvoir d’esquif et d’avirons,
À régler mes désirs, à prévenir l’orage,
Et sauver, s’il se peut, ma raison du naufrage.
Nicolas Boileau, Épître, « Épitre V », 1676.