L’Amourier
L’Amourier éditions
Après plusieurs années d’activités intenses dans divers domaines, l’année 1994 fut pour moi quasi sabbatique et me permit de reprendre avec plaisir l’écriture et le dessin, modes d’expression privilégiés de ma jeunesse. C’est ensuite dans un mouvement naturel que j’ai souhaité rassembler, mêler, juxtaposer ces deux langages sur un même support et ainsi été conduit à faire des livres. Je passais donc cette année-là à monter un atelier, acquérir une presse, choisir des casses de caractères, trier du plomb…
À partir de là, au fil de rencontres, à force de humer les manuscrits, s’est bâti patiemment un catalogue où j’ai voulu privilégier la diversité, laquelle est confirmée par la contribution de chacune des six personnes qui constituent le comité de lecture. Notre choix est de privilégier des écritures originales ; poésies et textes en relation avec des oeuvres plastiques, proses atypiques et formes narratives courtes. La participation de plasticiens, souvent au-delà de la simple illustration, ne cesse de se poursuivre avec le concours de nombreux artistes.
Editions de poésie classique et contemporaine.
Livres d’artistes
Type de livres
Broché, illustré avec gravure, plaquettes.
Mode de diffusion, de distribution
Diffusion directe en librairie et VPC. Diffusion, distribution canada : Arche du livre
Année de création : 1995
Nombre de parution par an : 8 ou 10
Tirage moyen : 600 à 1000 exemplaires
Auteurs phares : Butor, Dobzynski, Biga, Noël, Freixe, Lambersy, Glück…
Accepte de recevoir des manuscrits
Tél : 04 93 79 32 85
email : amourier@wanadoo.fr
10 avril 2020
Plaquette-Le Courage
Dans le cadre du Printemps des Poètes, l’Association des Amis de l’Amourier devait organiser une lecture sur le thème du courage à la médiathèque de Nice. En raison du confinement, c’est en ligne qu’est proposée sa sélection de textes.
Les auteurs des textes sont Daniel Biga, Antonio Caban Vale, Hélène Cadou, Ernesto Cardenal, Gabriel Celaya, René Char, Tahar Djaout, Alain Freixe, Juan Gelman, Alain Guillard, Tony Harrison, Victor Hugo, Raphaël Monticelli, Bernard Noël, Françoise Oriot, Saint-John (…)
1er mai 2015
Bribes
Les “ Bribes ” de Raphaël Monticelli se tiennent à la frontière entre le récit – toujours bousculé – et la poésie, dont il utilise la diversité des ressources. À leur propos, Jean-Marie Barnaud écrit : “ On avance dans l’écriture (…) comme un archéologue explore un site et invente ; ce que ses fouilles mettent au jour, ce sont ces pièces décousues, tesselles, membres épars, éclats, brisures, choses de rien peut-être, ce que dit ce mot, Bribes. Mais il se trouve que ces choses de peu, enfilées les unes aux (…)
1er septembre 2014
Dans la suite des jours
Ensemble des sept volumes de cette Suite publiée à L’Amourier, ce nouveau recueil est augmenté d’un avant-dire et d’un texte de fin Plus une nuit.
Sept livres s’ouvrent, œuvrent dans les marges du livre de la Genèse ; ni imitations, ni commentaires, plutôt questions, questions de la création face au silence. Dire comment ce livre-là, – explique l’auteur – se lit jour après jour, comme poème et objet de pensée…
Un lent dépli du temps – plus de dix ans d’écriture –, un lent dépli de la langue, font émerger (…)
1er septembre 2014
Des heures froides
Des heures froides : le titre du recueil de poèmes est éloquent. Car vient un moment où autour de nous la mort râtelle. Vient un moment où s’approche la fin, la dernière.
Écrire avant la nuit, "avant d’éteindre" dit Marcel Migozzi. Écrire pour accompagner ceux qui sont morts, partis, perdus ; ceux qui s’avancent vers cette disparition. La vie qui émane et s’en va de ces heures froides, Marcel Migozzi la peint avec sobriété et lucidité. Au contraire de la froideur, c’est une chaleur qui se dégage, mais (…)
1er septembre 2014
Visage-roman
Visage roman, un titre étrange pour un recueil de poèmes ! Il m’est apparu, les textes écrits, le livre construit, qu’il s’agissait bien de cela, un roman avec la polysémie attachée à ce mot. Un visage offre tous ses possibles narratifs, tous ses possibles fantasmés, dans ce qu’on appelle le coup de foudre. Il les ouvre à la première rencontre, propose comme dans un roman, l’aventure d’une vie, à partir d’un visage, ce que l’on rêve, et l’histoire qui s’écrit installe dans la durée, sa fragilité, et sa (…)
1er mars 2014
L’Amour là où les nuits sont vertes de Rienzi Crusz
grenés au fil d’une vie d’errance, expression à la fois sauvage et maîtrisée de bifurcations subies ou choisies, de passions comme d’amours domestiques, de récits de l’expérience quotidienne relevés par la magie de l’écriture, les poèmes de Rienzi Crusz, “Homme-Soleil” dans ses bottes de neige, donnent à entendre une musique fluide et syncopée de tonalités mêlées, à la fois simple et savante, grave, passionnée, riche en images syncrétiques, "tempérée" souvent par l’humour.
Dans la fusion des continents (…)
1er novembre 2013
Passerelle
Remis sur roues la remorque renversée. Temps couvert et boucailleux, visibilité médiocre, roulis et tangage accentués par grosse houle.
Je continue le carnet.
Sur le mur de côté, il y a toujours des livres. Des livres de poésie pour revenir au monde, continuer le voyage. Lire pour marcher, rouler sur mer, errer. Et personne, personne à dire le blanc, à dire le pourquoi et le comment du blanc dans le poème. Un blanc présent entre les mots, un blanc qui garde les distances et appartient à cette fin (…)
1er juin 2013
Lieu païen de Mohammed Bennis
Lieu païen est un recueil composé de cinq longs poèmes. Il s’agit d’une exploration des espaces où la parole retrouve la raison d’être l’écrit de nos sens. Canicule de la mer, rocher de fièvre, hiéroglyphes, désert au bord de la lumière, nuage traversant le silence, sont des titres indicateurs. Ils désignent, à travers temps et lieux, la géographie d’une quête dont la soif est à jamais renouvelée. Par leur longueur et leur attachement au sentir, ils nous rappellent les Odes
de la poésie arabe préislamique. Le (…)
1er juin 2013
Vers les riveraines
Vers les riveraines est un livre dont la composition fait alterner textes en prose et textes en vers, donc des rythmes et des phrasés différents. Et tout cela pour que ça tienne : ponts, passerelles, passages.
Vers… l’idée est toujours celle d’un mouvement. Depuis Les Échappées réfractaires qui ouvrent l’ouvrage pour dire la résistance aux très hautes / fortes lumières, celles aveuglantes qui portent / trouent le monde vers ces Jours noirs qui le terminent sans le fermer, spirale de "parfum et musique", (…)
15 mars 2013
Vieillir est une jeu d’enfant de Jacques Ferlay
Enfance têtue
au vieillard qui est en toi
tiens la dragée haute
*
Quelle est l’éternité
entre les grains de la lumière
au sillon du temps
Poème
de l’instant
Poème inédit d’Anita Conti
Pourrais-tu ignorer
Que chaque jour, Pour Toi,
un ciel entier s’éclaire ?
À Tous les pas de cet élan
qu’est notre vie
À tous les jeux de cette rage
J’ai ouvert les bras
Et gémi
Et sur le grand vent refermé,
Au long des temps
Mes bras heureux brûlent encore
De leur désir.