L’Archipel
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Paris
1er mars 2015
De l’amour
De l’amour…dit fort à propos la femme de chambre d’Ariane dans Belle du seigneur d’Albert Cohen. Car, de tous temps, les amoureux ont éprouvé le besoin de mettre par écrit et en rimes ce sentiment qui bouleverse les âmes et fait battre les cœurs. Courtoisie médiévale, préciosité du Grand Siècle, libertinage des Lumières ou romantisme du XIXe siècle, les grands noms de la littérature ont transcendé les mots pour atteindre le cœur de l’être aimé : mots qui disent l’amour, phrases qui hurlent leur flamme, (…)
1er juin 2010
L’odyssée Cendrars
Patrice Delbourg célèbre les vingt-six vies de Blaise Cendrars (1887-1961), autant que de lettres de l’alphabet. Vingt-six escales au long d’une vie de bourlingue, vingt-six façons de na pas ranger l’auteur inclassable de l’Or et de Moravagine, vingt-six occasions de serrer la "main amie" du plus adroit gaucher de la littérature.
1er janvier 2010
Anthologie poétique amoureuse
« Un beau corps de femme est la meilleure lampe de chevet », assure le Mauricien Malcolm de Chazal, qui ajoute : « Dormir à deux rend la nuit moins opaque. » De tout temps, les poètes ont considéré l’amour comme la suprême illumination, l’orage désiré, la minuterie transcendante susceptible de « rendre clair leur coeur obscur . Des « cours d’amour » où les troubadours pratiquaient le culte de la « princesse lointaine », en échange d’un baiser nommé « consolement », à la gorge de lait et de rose de la (…)
1er septembre 2008
Jongleurs de mots
On les qualifie de tordeurs de syntaxe, bricoleurs de langue, malaxeurs de métaphores ! Patrice Delbourg croque avec gourmandise 101 funambules du verbe, dont il évoque la vie et l’oeuvre. Pour chacun, il donne des exemples de bonheurs d’écriture. Cet escadron d’écrivains disparus, souvent issus de l’humour noir, est présenté (par ordre d’année de naissance) avec un brio qui ravira les amateurs d’une littérature décomplexée et jouissive.
Ils sont romanciers, poètes, chansonniers, chanteurs, hommes de (…)
Poème
de l’instant
Cantique du balbutiement
j’erre dans paris vide
de nos rires de notre frénésie
absent de notre absence
le soleil de printemps
rayonne inutile
déchu de nos flâneries
des baisers des amants
et de leurs mains complices
le long du canal saint-martin