L’Escampette
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Chauvigny
1er mars 2015
Coeur sauvage
Ce livre est un hommage à l’immense poétesse russe Marina Tsvetaeva, qui vécut en France de 1925 à 1939, dans l’obscurité quasi-totale. Ce livre n’est pas une biographie mais un récit épistolaire, qui interroge ce que fut la négation humaine sous le stalinisme, et l’effervescence tragique qui suivit la révolution d’octobre 1917. Marina Tsvetaeva éclaire d’une lumière brute la poésie de notre époque. Lisant l’un de ses livres dans une chambre perdue de Vladivostok face à la mer du Japon, je lui adresse ce (…)
1er septembre 2014
pas prête
Hélène Lanscotte nous donne ici une suite à son travail autobiographique, rendu possible par la grâce d’une écriture magnifique qui porte un jour un foisonnement d’images.
"Du bout des doigts elle suit ses lignes d’existence, rose dans la paume, bleu dans le bras. Des filles. Des garçons. Elle suit le jour de sa peau sur son cou en échancrure.
1er janvier 2012
Rouge avril
"Il y a que vivre est brutale
Il y a que vivre est douce
Il y a que vivre balaye les figures"
1er octobre 2011
Manquant tomber d’Alain Levêque
« Il faut prêter attention à la poésie d’Alain Lévêque. Je vois en elle des aspects de la création poétique que notre époque a décidé de négliger, voire de proscrire, privant celui qui se veut poète d’accéder au plus originel de sa vocation à écrire. (…) Le matin de l’esprit brille clair dans ce beau livre. Et c’est vrai que le jour s’est parfois levé dans son écriture d’une façon quasiment soudaine, ce qui incite à penser qu’existe bien chez Alain Lévêque cet autre qui, s’éveillant ainsi, pourrait bien s’imposer (…)
1er juin 2010
Un hiver
Deux personnages à l’orée du monde des hommes. Des marginaux, des braconniers, des déserteurs ? Ils font corps avec la nature sauvage où remuent les bêtes… Ils finiront traqués par des dangers innommés. Tués peut-être. Un récit implacable où flamboie l’écriture superbe de Manciet ! C’est un des grands textes de Manciet. En voici la version définitive. La graphie occitane en a été entièrement revue par Guy Latry. Rappelons que Bernard Manciet est né dans les Landes en 1923 où il est mort en 2005. Toute son (…)
1er février 2010
Tourner la page
"Les cuisses de la lectrice sont toutes à sa lecture. Je suis sûr qu’elle a oublié qu’elle est à moitié nue. J’ignore quel ouvrage la captive, mais je ne puis m’empêcher de penser qu’il a de la chance. […]"
1er mars 2009
Corps subtil
"Le poème remet l’âme et le corps dans l’autrefois. L’amour est sans consolation. La douleur, la mort, la langue y pourvoient."
1er février 2007
Portraits sauvages
D’une écriture simple et étrangement belle, Portraits sauvages – on pense au « cycle des hameaux » du méconnu Hubert Juin – dresse une galerie de portraits de personnages frustes, peu « causants », qui forment une communauté à l’écart du monde, avec ses propres codes, ses habitudes, refermée sur ses secrets… La terre, les pierres ici sont très présentes et symbolisent la mémoire des lieux et des hommes. « L’Homme du Gouvernement », personnage kafkaïen, un peu passe-muraille, venu pour effectuer le (…)
1er février 2007
Le crépitement de Rafael-José Diaz
Anthologie de poésie bilingue français/espagnol. Traduction collective de Jacques Ancet, Bernard Banoun, Jean-Gabriel Cosculluela, Claude Held et Guy Rochel. Présentation de Philippe Jaccottet. Le Crépitement est le premier recueil de poésie de Rafael-José Diaz publié en France. « Ce qui m’a retenu, avant toute autre chose, dans ces beaux poèmes, c’est, même là où il leur arrive d’approcher les confins déchirants de la mort ou ceux, à peine moins déchirants, de l’absence, une diction étonnamment calme, un (…)
1er janvier 2007
Nouveaux sonnets de Kiril Kadiiski
traduit du bulgare par Sylvia Wagenstein avec des peintures de Nikolaï Panayotov
Ce livre est plus qu’un recueil de poèmes, il est un livre d’art. Il présente le dernier recueil de Kiril Kadiiski, accompagné de treize peintures de Nikolaï Panayotov, reproduites en quadrichromie. Chaque peinture et chaque poème traduit sont présentés en page de droite. En page de gauche et face à chaque poème, est reproduit le poème original, de la main du poète, en fac-similé. Ce dispositif impose l’impression de tout (…)
Poème
de l’instant
Dans la solitude des champs de coton
Je ne suis pas là pour donner du plaisir, mais pour combler l’abîme du désir.