L’Escampette
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Chauvigny
1er octobre 2006
Un ciel à hauteur d’homme
Ce nouveau livre décrit un paysage mental près de la Mort, habité çà et là par les oasis de l’enfance. C’est un chant d’une troublante pureté, offert par cet homme de 86 ans… Georges Bonnet est né en 1919 à Pons, au cœur de la Saintonge. Enseignant à la retraite, il a écrit une douzaine de recueils de poésie (édités par Folle Avoine, Le Dé bleu, etc.) et trois romans, notamment Les yeux des chiens ont toujours soif (Le temps qu’il fait, 2005). Il a été membre du comité de rédaction de deux revues, Promesse et (…)
1er septembre 2006
Elégies de Duino de Rainer Maria Rilke
Réédition
Traduction de l’allemand et présentation de François-René Daillie
Édition bilingue allemand/français
En 1943, François-René Daillie rencontre Maurice Betz, l’un des grands traducteurs de Rilke, et entreprend lui-même ses premières traductions du poète. C’est en 1948 qu’il s’engage dans la traduction des Elégies… Voici donc le résultat de cinquante années de travail et de perfectionnements. Les dix Élégies n’ont jamais, à notre avis, atteint cette force poétique en version française. C’est à une (…)
1er février 2006
Lentement au désert, lentement
Joël Vernet exprime sans cesse le peu que nous sommes sur cette terre. Il s’efforce en contrepartie de ne jamais laisser échapper une seconde de vie ou un regard sur les choses et leur beauté. D’où cette vie de voyage et de quête sans fin. « Une aventure non programmée. Un appel du large. » Ce livre réunit six textes écrits à diverses époques. Joël Vernet est né en 1954 en Haute-Loire. Enfance nomade à travers la France puis retour en Margeride où la famille se fixe. Années de bonheur liées au contact avec (…)
17 novembre 2005
Fable de Polyphème et Galatée de Luis de Góngora
Traduit de l’espagnol (castillan du XVIIe siècle) par Michel Host. Édition bilingue. Luis de Góngora (1561-1627) a plus de cinquante ans lorsqu’il compose ses grandes œuvres, le Polyphème (1612), selon l’expression consacrée, et les Solitudes (1613). Sa poésie familière (les Romances, les Letrillas) et ses Sonnets lui ont donné une réputation de poète difficile, voire incompréhensible, et si l’on cherche un élément de comparaison quant aux réactions négatives que peut susciter une différence tranchée, (…)
1er juin 2005
Les yeux levés
"Comme la feuille, l’amour
est comme la feuille d’automne
tombée, séchée
entre les pages de la mémoire
un souvenir
toujours en instance de s’émietter
au fil des ans poussière
d’abord de songe
puis toujours plus fin
plus léger
qui atteint un jour son essence
l’immatérialité de sa joie".
12 avril 2005
Fable
Traduit de l’occitan par l’auteur. Édition bilingue.
Né en 1923 dans les Landes, Bernard Manciet est fonctionnaire du Quai d’Orsay jusqu’en 1955 ; c’est par le biais d’une réflexion sur l’effondrement de l’Allemagne qu’il retrouve la lande comme lieu fondamental de sa poésie et le gascon comme son moyen d’expression privilégié.
Il est l’auteur d’une œuvre considérable en occitan et en français qui s’impose par sa seule force comme l’une des plus hautes, des plus abouties de notre époque. Poésie de grand (…)
1er mars 2004
Pour l’enfant de Bassora
Traduit de l’occitan par l’auteur.
Éditions Bilingue.
Écrit en mars de cette année, ce chant est bref mais d’une rare amplitude. Il fallait pour un tel sujet un très grand poète, c’est dire si Manciet est le bon. Chacun ne peut qu’être concerné par cette poésie-là.
1er janvier 2004
Éloge de la rose
Traduit de l’occitan par l’auteur. Edité avec la complicité de Guy Latry.
Édition bilingue.
"Lire Manciet, c’est s’immerger dans la langue, s’aventurer en des terres inconnues, avancer de surprise en surprise. Lire Manciet n’est pas de tout repos ! Cela exige du lecteur l’abandon de tout confort. Poésie de grand large et de grande terre…"
Poème
de l’instant
Une tristesse bleue et grise
Évidemment l’orgueil et la trouble passion
Les papiers arrachés, bien sûr, les volets clos
Les livres sans mémoire et presque à l’abandon
L’étui de ton violon fermé comme un sanglot
Mais penser à tes gestes carrés vers les miens
La presque cruauté, la langueur infinie
Le rire en plein désir et les larmes à la fin
M’ont fait aimer la mort et préférer la vie