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Lettres d'amour, poste restante

13 février 2020

Lettres d’amour, poste restante

Extrait :
Billet doux pour une Amazone
-- La connais-tu la légende des Amazones — qui se faisaient couper un sein — pour mieux tirer à l’arc — quand elles montaient à cheval ? — Toi, mon Amazone, — s’il te plaît, — ne fais pas comme elles. — Je te préfère entière — et même avec tes deux seins — tes flèches — m’atteignent en plein cœur
À la différence de la plupart de ses livres précédents, Francis Combes nous livre dans Lettres d’amour, poste restante, un recueil au sens propre du terme.
Poèmes glanés au fil des (…)

Alto Mare

5 février 2020

Alto Mare

Recueil bilingue français/italien, traduction de Mélissa Verreault
Le désir : Voilà le thème qu’explore Samantha Barendson dans son nouveau recueil Alto Mare , dans tout ce que cela suggère de déchirure, de sueur, d’abandon. « C’est exactement pour cela que j’ai eu envie de traduire ce texte », nous explique la traductrice Mélissa Verreault ; « parce qu’il parle de la rencontre des corps, des peaux qui s’entrechoquent, de la perte des repères, et parce que ces tempêtes charnelles, irréfléchies et brutales, (…)

La Maison sans vitre

1er février 2018

La Maison sans vitre

Dans La Maison sans vitres , l’auteure Sylvie Fabre G. nous propose une manière d’autobiographie littéraire
à travers les œuvres des peintres et des écrivains qui accompagnent sa vie et prolongent son geste artistique.
Chroniques, articles, mises en perspective, cheminements communs, illustrations amies, tout ici fait figure de signe et de signe distinctif. La Maison sans vitres témoigne d’une aventure commune et peu commune à la fois. Écrire, peindre, éditer, lire, c’est être convié et convier au (…)

<i>Le silence, ses rebords </i>

1er mai 2017

Le silence, ses rebords

Le recueil de poésie Le silence, ses rebords de Pierre Soletti offre de subtils fragments d’un discours délicatement poétique et délicieusement énigmatique.
Les suites incertaines d’une affection soudaine et grave se révèlent, au fil des pages, entre murmures et silences, clameurs et chuchotements.
Pierre Soletti, homme de scène, « performeur », musicien, avec son groupe Facteur Zèbre, fait ici preuve d’une intelligente retenue. Il nous propose un recueil où la vie résiste aux assauts de l’imprévu, (…)

Blues du requin / Tubarão blues

1er mai 2017

Blues du requin / Tubarão blues

Blues du requin / Tubarão blues est une anthologie bilingue français-portugais de poésie contemporaine réunissant trois poètes français et trois poètes brésiliens : Joël Bastard, Jacques Demarcq, Delmo Montenegro, Everardo Norões, Biagio Pecorelli, Olivier Salon.
Cette anthologie est née suite à de nombreux échanges entre le festival La Semaine de la poésie de Clermont-Ferrand et le Festival international de poésie de Recife en 2013 et (…)

Équiper les anges - et dormir, dormir de Katia Bouchoueva

1er mai 2017

Équiper les anges - et dormir, dormir de Katia Bouchoueva

Équiper les anges - et dormir, dormir de Katia Bouchoueva est un recueil de poésie aux vers vifs, écrit sous la dictée de la voix.
Car, si l’écriture de Katia Bouchoueva a changé au fil du temps, en s’affirmant, en gagnant en précision notamment, elle reste une écriture portée par sa voix même, par la clarté de son « chant ».
Équiper les anges – et dormir, dormir,
les infidèles montrent la patte blanche
déjà.
Les infidèles méchants,
plus infidèles et plus méchants – tu meurs.
Regarde, mon coeur −
ta (…)

Watching the river flow Sur les pas de Bob Dylan

1er mai 2017

Watching the river flow Sur les pas de Bob Dylan

Auteur d’une œuvre foisonnante, Lionel Bourg poursuit avec Watching the river flow. Sur les pas de Bob Dylan sa déjà longue quête autobiographique. Rien de narcissique, de complaisant en cette obstination, le narrateur, lequel intègre à sa prose l’exigence de la poésie même, dessinant au-delà de sa propre expérience les contours d’une génération prise entre un monde qui meurt et un univers toujours à naître.
C’est que « les temps changeaient », qu’ils changent sans trêve et que, sur les pas de Bob Dylan – (…)

Cantique des Méridiens de Maya Ombasic

1er mars 2017

Cantique des Méridiens de Maya Ombasic

Cantique des Méridiens est le second recueil de poésie de Maya Ombasic publié à La passe du vent.
Un jour je serai grand
Comme le Petit Prince
Je serai la rose sans épines
Je serai l’orchidée
Du désert et toi ma fleur du sable
Je serai Théodore Monod
De tes cités sans portes
Où se reposent les caravanes du désir
Quelque chose comme un trou noir
Au centre de ton être
T’aspire vers les lieux du non-retour
Parce que tu ne sais plus
Avec quoi mesurer au juste
La vitesse de la lumière
Dans les (…)

Poètes à Lyon au 20e siècle Anthologie et notes biographiques

1er mars 2017

Poètes à Lyon au 20e siècle Anthologie et notes biographiques

Les trente-neuf poètes présents dans l’anthologie Poètes à Lyon au 20e siècle ont en commun d’avoir, à un moment ou l’autre de leur vie, vécu et écrit à Lyon au cours du 20e siècle. Pour autant, le concert n’est pas monotone. Aux résonances de Baudelaire se mêlent les accents des héritiers de Verlaine ; les échos des multiples voix du symbolisme se confrontent au verbe vigoureux de Verhaeren. Les chemins bucoliques empruntés par Jammes y croisent les grandes avenues de l’unanimisme et le lyrisme chrétien (…)

Machine arrière

1er mars 2017

Machine arrière

Dans Machine arrière , Samantha Barendson nous entraîne à ses côtés pour revivre avec elle les grandes ou petites étapes qui ont marqué sa vie.
Le recueil commence avec des poèmes à hauteur d’enfant, découvrant la magie mais aussi la violence de l’existence, les premiers flocons de neige, les premières hontes, et elle se poursuit à l’adolescence jusqu’à l’âge adulte qui la fera devenir poète.
Un recueil de poésie bouleversant de sincérité, écrit avec justesse et légèreté.
Une manière de journal intime (…)

Poème
de l’instant

L’homme désert

Il n’y a pas d’aigle sans désirs.
Il n’y a pas d’aveugle sans regard.
Il n’y a pas de Bonheur.

Mais il n’y jamais ce chant tournoyant et délivrant, cette Parole de toujours, cette terrasse de splendeur portée entre les bras du jour, il n’y a pas ce chant et cette bouche qui chante, et ce corps qui chante cette bouche, et ce désir qui chante ce corps qui l’emporte à sourire, s’il n’y a pas Celle même qui attend encore, au milieu des palmes et des pluies, d’être déliée de son ombre.

André Delons, L’homme désert, Éditions Rougerie, 1986.