La renverse
15 octobre 2019
Les allantes
Co-écrit avec Sophie Eustache.
Photographies de Corinne Le Lepvrier.
Le geste d’écrire appelle à faire corps, à la liberté dans le dénuement des errances. Puisque le monde s’immisce et qu’elles ont carte blanche, Corinne Le Lepvrier et Sophie Eustache vont et viennent, s’accordent à écrire leurs fragments d’exils tout autant que les rapprochements, les ailleurs comme ici, entre leurs bras. Jusqu’à inclure femmes, hommes, langues, corps de différente nature parmi “les allantes”. Des photographies de (…)
1er novembre 2015
La petite Princesse Météore
Tout comme les montagnes, qui "traversent le sommeil des enfants", la petite princesse Météore ne reste jamais immobile : elle avance sur des marelles, à la surface de l’eau, au milieu des forêts. Et puisque "les arbres sont des poèmes que la terre écrit sur les pages du ciel", vous dé&couvrirez dans ce livre un secret : écoutez-bien, ce sont les feuilles elles-mêmes qui le murmurent à votre (…)
1er novembre 2015
En attendant les murs, de Louis Raoul
" Celui qui vient au-devant de toi sur le chemin n’emporte rien", et de cette légèreté naît la rencontre, comme une évidence.
Intemporelle et limpide, l’écriture de Louis Raoul possède la fluidité des sources. Au coeur de la forêt comme dans la bibliothèque, quelque chose nous guette parmi les feuilles, quand la douceur des mots dissimule des visages de noyés.
1er mars 2015
A l’aube du dernier jour artificiel de Christophe Mary
Si le poète dit beaucoup en peu de mots, le sens de son œuvre tient aussidans les mots qu’il n’a pasécrits, qui vivent dans l’ombre du poème. Christophe Mary est un géographe errant, il veut savoir ce que l’on voit lorsqu’on creuse longtemps sous l’asphalte. Les lieux qu’il parcourt sont sillonnés de routes réelles et d’espaces symboliques, voyage onirique qui ne cherche pas à rendre compte du réel, maisà en livrer une image dédoublée par l’œil du poète.
Christophe Mary est né à Caen et livre ici son (…)
1er mars 2015
A cloche-patte
François David / Isabelle Grout
Ce dialogue entre deux poètes, dont chacun a rebondi à tour de rôle sur le poème de l’autre, nous emmène à la rencontre d’une faune aussi variée que drolatique ! Tous les animaux se retrouvent là, croqués en quelques vers, canards, poissons, chats, chèvres, chiens et paons. Ils sont voleurs, gourmands, doux, prétentieux ou astucieux, mais jamais ils ne font l’économie d’un jeu de mots pour nous tirer sur les zygomatiques !
François David, auteur et éditeur (éditions Motus), (…)
1er mars 2015
Territoire des tâtonnements de Manuelle Campos
Manuelle Campos / Carine Masseron
Qu’advient-il lorsque deux poétesses dialoguentavec l’art seul pour se connaître, se reconnaître ? Dans ce recueil à quatre mains, deux écritures se rencontrent, s’opposent ou se complètent. Les photographies jettent leur lumière crue sur « la fuite des lignes, les flous, les va-et-vient de la perspective » dont « nous en ferons notre fête commune. » Bienvenus à la fête, « en résidence entre nuages et terre humide » !
Guitariste, chanteuse, compositrice, poétesse, (…)
Poème
de l’instant
C’est comme ouvrir un menhir avec les mains
Cessez de chercher, vous êtes la porte
et les gardiens qui en interdisent l’accès.
Chaque pas vous éloigne du nombril
chimères assoiffées d’aventure.
Vous croyez que le mariage vous libère de la mort
ou que l’argent vous marque dans la hiérarchie divine.
Cessez de chercher, la conscience est le philtre magique,
L’œil capable de rejoindre les orbites vides de Dieu
traversant la mort. Personne ne se rencontre soi-même
en parcourant les mers ou en explorant les cavernes.
C’est difficile, comme ouvrir un menhir avec les mains
car notre âme est plus dure que la pierre.
dire ne suffit pas, no basta decir, Le Veilleur Éditions, 2003.