Le Castor Astral
Poésie contemporaine
Mode de diffusion
Volumen
Année de création : 1975
Nombre de parutions par an : 8 pour la poésie
Tirage moyen : 1000
Accepte de recevoir des manuscrits (mais les chances d’être publié sont minimes - sur une réception de 1500 manuscrits, un seul est publié)
Contact : Jean-Yves Reuzeau
tél : 01 48 40 14 95
castor.editeur@wanadoo.fr
jyreuzeau@wanadoo.fr
7 février 2019
Pour avoir vu un soir la beauté passer
Préface de Sophie Nauleau
Dédiée au regretté Franck Venaille (1936-2018), cette anthologie rassemble cinquante poètes francophones contemporains autour de le thème de la Beauté.
Empruntant un vers d’un poème de Gérard Cartier (Les Métamorphoses, Le Castor Astral), Pour avoir vu un soir la beauté passer se veut un témoin de l’éclectisme de la création poétique actuelle. Ici, aucun courant poétique ni aucune doctrine littéraire ne font la loi.
Texte de (…)
7 juin 2017
Les numérotés
Préface Jean-Yves Reuzeau
Les Numérotés, c’est l’histoire d’un manuscrit écrit par un jeune homme de 17 ans et envoyé par La Poste au Castor Astral.
Les Numérotés, c’est l’histoire d’un recueil de poésie bouleversant l’éditeur à la lecture.
Les Numérotés, c’est l’entrée en littérature d’un nom à retenir : Alexandre Bonnet-Terrile.
1er juin 2017
La Chute de la Grande Roue
« Arrivé tard, pour presque aussitôt disparaître, l’être humain se retrouve devant le tricot quantique et la pelote des planètes, comme son ancêtre lointain sur le seuil de sa grotte, à contempler la chute de la Grande Roue du firmament nocturne… La Grande Aventure est là, dans le poème près des choses et des gens, car nous n’aurons rien d’autre à absorber, pendant l’épopée obscure de la matière de l’âme et de l’instant lumineux de l’amour. »
L’auteur du prix Mallarmé 2015 pour La Perte du temps nous ouvre (…)
2 mars 2017
Parmi tout ce qui renverse
Parmi tout ce qui renverse achève le cycle commencé avec Compris dans le paysage (Potentille, 2010), complété par Avec la terre au bout (Atelier La Feugraie, 2011). Le recueil puise sa forme générale de Vie, Poésies et Pensées de Joseph Delorme de Sainte-Beuve. C’est en effet grâce à ce livre que l’on voit pour la première fois, dans la poésie moderne, le poète se dégager de l’illusion de la transparence du sujet pour inventer une lecture « romanesque » de la poésie lyrique. Toutefois, (…)
1er mars 2017
Il y a des monstres qui sont très bons de Thomas Vinau
« La poésie peut raconter des histoires. La poésie peut être un film d’horreur, une blague, un cri sauvage, une nuit blanche d’adolescent, une question, un naufrage, un dialogue. La poésie a tous les droits tant qu’elle sait s’adresser à l’autre en restant sincère. Je voudrais qu’elle soit l’air frais que fait tourner la bête en dansant sur elle-même. Je voudrais qu’elle soit une fenêtre qui s’ouvre, pour s’échapper et se retrou- ver. Le sourire du monstre qui répond à notre silence. »
Thomas (…)
19 janvier 2017
Canto Diurno de Pierre Joris
Traduit de l’anglais sous la direction de Jean Portante
Cette anthologie personnelle couvre l’œuvre de Pierre Joris depuis le début des années 1970 jusqu’à nos jours. Le choix est celui de l’auteur ; les traductions sont de Jean Portante, Michel Maire, Habib Tengour, Éric Sarner, et de l’auteur lui-même. Son œuvre déconstruit les normes poétiques traditionnelles et affiche des impressions de la culture quotidienne américaine, de même que des influences de l’éducation classique européenne et des (…)
1er janvier 2017
Les Métamorphoses
Dessin de Gérard Titus-Carmel.
Ces métamorphoses ne doivent rien à Ovide. Ce sont celles de l’auteur à l’approche de l’âge : déloger de soi, éprouver tous les sentiments, toutes les passions tour à tour, ou conjointement, avant qu’il soit trop tard. Autoportrait en faune…
Que le vent longtemps me porte à l’aventure
À faire ici et là de tout ma fortune
Quelques morts en hâte et de nombreuses vies
Ne mendiant rien qui ne me soit donné
En songe ou en vérité ……… le fleuve Amour
Et la beauté instantanée (…)
Poème
de l’instant
Avant de tout dire
Toute la beauté du monde, je ne peux pas te la dire. Mais rien ne m’empêche d’un peu l’approcher avec toi.
Il y a de si grands murs qui cachent les jardins, des dépotoirs au bord des plages, des ghettos dans des îles, tant de blessures aux paysages.
Par bonheur, un peu de splendeur demeure alentour et le dire, même tout bas, par amour, c’est croire encore qu’un jour, nous irons la trouver, toute la beauté du monde.
Carl Norac, « Avant de tout dire », Le livre des beautés minuscules, Éditions Rue du Monde.