Le Castor Astral
Poésie contemporaine
Mode de diffusion
Volumen
Année de création : 1975
Nombre de parutions par an : 8 pour la poésie
Tirage moyen : 1000
Accepte de recevoir des manuscrits (mais les chances d’être publié sont minimes - sur une réception de 1500 manuscrits, un seul est publié)
Contact : Jean-Yves Reuzeau
tél : 01 48 40 14 95
castor.editeur@wanadoo.fr
jyreuzeau@wanadoo.fr
1er février 2008
Le jeu tigré des apparences
Que peut encore la poésie aujourd’hui ? Au-delà de tous les tours de passe-passe sur le langage ou de la foire aux sentimentalités, Le Jeu tigré des apparences ose répondre. Partant de l’« imparfait » que ressent tout désir d’absolu, il rejoint l’« illimité présent ». Il prend en compte les surprises de l’heure, note en termes insolites les variations de l’amour, développe une méditation de fin d’avril, décline les illusions de surface (« instables stries ») et déroule trente étonnants poèmes écrits à (…)
1er février 2008
Chet Baker (déploration)
Du début des années 1950 (en prince de la trompette cool aux côtés de Charlie Parker puis de Gerry Mulligan) jusqu’à sa défenestration en 1988 à Amsterdam, Chet Baker est devenu un mythe américain et a été surnommé le « James Dean du jazz ». Par un monologue poétique, Zéno Bianu s’attache à restituer la note bleue d’une aventure qui n’a cessé de tutoyer les extrêmes. Il livre un texte-confidence à la fois tendu et mélancolique, médiumnique et chaviré, qui tente de faire écho au phrasé unique de Chet (…)
1er juin 2007
Le Sauvage des Quatre-Chemins
Roman ? Récit ? Souvenirs ? Daniel Biga nous laisse volontairement dans cette incertitude. Encore que le sous-titre, « Conte des jours ordinaires », mêlant les notions de rêve et de réalité, de durée quotidienne et de temps imaginaire, donne quelque indication sur le traitement qu’il fait subir à l’histoire du « Sauvage des Quatre-Chemins ». Histoire, bien sûr, et histoires croisées. Dans cette période allant de 1940 au tout début des années 1950, nous revivons ou découvrons quelques images de l’occupation (…)
1er juin 2007
Juste un pont sans feu
"Je tente d’habiter un souffle, une transversalité et de le faire à travers mes langues, sans que cela m’éloigne de ceux qui habitent les autres langues et géographies. Tisser des liens dans cette transversalité et les vivre intensément. Un Kafka, un Dostoïevski, un Artaud, un Deleuze, Un Rûmi font partie de ma chair. Mais littéralement. Je me dis, tout comme j’appartiens à l’humain, aussi tout ce qui est humain m’appartient que je tente de relier avec ce pont, sans (…)
1er avril 2007
Le bonheur ne dort que d’un œil de Lise Mathieu
Le bonheur ne dort que d’un oeil est un long poème de la contemplation, du recueillement et de la méditation, où, d’une manière générale, la nature tout entière est convoquée pour constituer l’âme du recueil : l’eau, la pluie, les saisons, les odeurs de terre et d’eau, le parfum des feuilles mortes, les cycles du jour et de la nuit. Le traitement auquel les éléments sont soumis témoigne du respect que leur voue Lise Mathieu, qui a l’art de les présenter incarnés, vivants, dotés de sens, qui voient, qui (…)
1er avril 2007
Le planteur de virgules Marie Ketline Adodo et Isabelle Normand
La poésie comme un scalpel ou un coupe-coupe, comme un outil pour travailler cette matière si particulière de la langue et des mots. N’importe quelle langue, n’importe quels mots. Elle laboure et elle ensemence. Elle sculpte et elle dessine. Elle exalte et recrée la gamme infinie des sons, des images et des rythmes. Par le côté ludique de cette approche, la poésie devient un sarcloir au service de l’apprivoisement de la langue et un déclencheur d’apprentissage. Ce guide est destiné à tous ceux que (…)
1er mars 2007
Le travail du poumon
"LORSQUE J’ECRIS
c’est comme si je plongeais une Aspirine dans un verre d’eau. Voilà du moins ce que je voudrais. Diluer la langue ainsi utilisée, afin que, dissoute, elle se mette à nu, comme on le dit d’un câble électrique qui, quand on le touche, met à mort. La mise à mort, ce serait l’histoire. Mon histoire. Une histoire que l’écriture a tendance à effacer. Mais qui, disparaissant, s’agite tel un poisson bouté hors de l’eau.
LA BALEINE ME VIENT A (…)
1er novembre 2006
La Cueillette des mûres de Miriam Van hee
Miriam Van hee est l’une des voix les plus subtiles de la nouvelle poésie néerlandaise. Ses poèmes s’éloignent autant des recherches expérimentales que des tendances actuelles d’une certaine poésie prosaïque. Son lyrisme est discret, mais son désir de réconciliation avec la vie dans ses flux et ses reflux lui confère une démarche dont la simplicité et l’efficacité ne cessent d’émouvoir. Dans le recueil La Cueillette des mûres, Miriam Van hee nous parle de voyages, d’animaux, d’art et d’amour, toujours sur le (…)
1er septembre 2006
Prophéties
Préface de Didier Périz.
Le propos de Prophéties est de mettre à jour ce qui, dans notre société, s’oppose à l’émergence du poème dans le langage quotidien et, au delà, à toute formulation poétique visant à instaurer un dialogue avec une intériorité reconquise. Chaque poème n’est pas seulement ici une mise en garde contre un futur qui est déjà une part maudite de notre présent, mais un appel violent aux mémoires. Le DVD JOINT AU LIVRE reprend trente textes interprétés et mis en musique (rock, au sens très (…)
1er septembre 2006
Esthétique de l’Oulipo
L’oulipien, pour écrire certaines de ses œuvres, s’impose des « contraintes ». Contraintes de forme, de sens, de langue, etc. Il n’est certes pas le premier à les pratiquer avec jubilation—la littérature fourmille de formes et de règles, parfois oubliées. Mais lui, s’attache à les recenser, à les ressusciter, à en créer de nouvelles. La démarche oulipienne enthousiasme certains lecteurs, en laisse d’autres perplexes : c’est qu’elle repose sur une complicité culturelle. Cet ouvrage de référence, conçu par un (…)
Poème
de l’instant
La colline que nous gravissons
And yet the dawn is ours before we knew it.
Somehow, we do it.
Somehow, we’ve weathered and witnessed
A nation that isn’t broken, but simply
unfinished.