Le Castor Astral
Poésie contemporaine
Mode de diffusion
Volumen
Année de création : 1975
Nombre de parutions par an : 8 pour la poésie
Tirage moyen : 1000
Accepte de recevoir des manuscrits (mais les chances d’être publié sont minimes - sur une réception de 1500 manuscrits, un seul est publié)
Contact : Jean-Yves Reuzeau
tél : 01 48 40 14 95
castor.editeur@wanadoo.fr
jyreuzeau@wanadoo.fr
1er juin 2003
Carentan, deux minutes d’arrêt de Frédéric Lasaygues
Les étranges haïkus de Frédéric Lasaygues racontent des histoires reliant forcément nos vies et nos propres histoires. Des fulgurances que n’auraient sans doute reniées ni Richard Brautigan ni Raymond Carver dont Frédéric Lasaygues est l’un des traducteurs. « À ceux qui se prennent toujours les pieds / dans les tapis de la vie je dis ceci : / Sans plus attendre posez votre carrelage. »
96 p. – 13 x 20,5 – ISBN 2-85920-531-4 – 12 (…)
1er mai 2003
A la recherche de Richard Brautignan
Par Thierry Séchan.
Par une nuit d’octobre 1984, Richard Brautigan se suicide d’une balle de revolver dans son ranch du Montana. Peu après, Philippe Djian écrit : « Depuis, je ne suis plus le même. Et vous non plus, vous n’êtes plus les mêmes, que vous en soyez conscients ou non. » Né en 1935, le plus « bizarre » des écrivains américains avait connu une enfance effroyable avant de découvrir l’écriture et la vie de bohème à San Francisco dans les années 60, années de l’éclosion de la Beat Generation. Dans ce (…)
1er mai 2003
Pourquoi les poètes inconnus restent inconnus
Traduit de l’américain et présenté par Romain Rabier et Thierry Beauchamp
Introduction de Burton Weiss - Préface de Keith Abbott
Alors que 1’on pensait tout connaître de l’œuvre de Richard Brautigan, voici comme par miracle exhumés d’un grenier ces inédits : The Edna Webster Collection of Undiscovered Writings.
Âgé de 21 ans, Brautigan confie un manuscrit à la mère de la fille dont il était fou amoureux, en lui spécifiant avec culot qu’un jour il deviendrait riche et célèbre, et que ces écrits lui (…)
1er mai 2003
Journal japonais
Traduit de l’américain et présenté par Nicolas Richard
« Que veux-tu que je te dise ? Rien ne m’a plus touché que ton travail, si peu maniéré et si exact dans son insistante nudité. Tout le contraire d’une juxtaposition de paroles : bel et bien un LIVRE. (…) J’aime ce livre car c’est une chanson vraie qui n’annonce aucune lumière au-delà de sa brillance propre. Mais ce que l’on y trouve surtout, c’est cette pureté vers laquelle, en cette drôle de dérive, nous croyons maintenir le cap. »
Jim Harrison (…)
1er mai 2003
Il pleut en amour
Traduit de l’américain et présenté par Frédéric Lasaygues et Nicolas Richard
Ces textes sont des instantanés de vécu, des historiettes métaphysiques dues à un virtuose de la dérision qui aimait indistinctement Baudelaire, Ambrose Bierce, le Grateful Dead, les winchesters et le whisky. Brautigan concevait la poésie comme le roman, et vice versa. Il envisageait la gueule de bois comme un objet de l’artisanat populaire. Il fait surtout partie de ce cercle restreint d’écrivains qui ont arpenté (…)
1er mars 2003
Le Naufragé
Collection "Escales du Nord", poèmes traduits du néerlandais par Marnix Vincent.
1er mars 2003
Littérature en Flandres
Collectif, anthologie - collection "Escales du Nord"
33 écrivains contemporains dont des poètes, représentés dans cette anthologie. Littérature de la Flandre et des Pays-Bas à l’honneur au Salon du livre de Paris 2003.
1er mars 2003
Cruel bonheur
Lire Cruel bonheur, c’est accepter de se brûler au feu d’une écriture possédant une étonnante intensité picturale et musicale, capable d’adopter tous les registres, du plus précieux au plus brutal. Une écriture toujours concrète et sensuelle, forte et virile.
Tout bonheur, dit Hugo Claus, peut être cruel. C’est pourquoi il oppose à notre monde, qu’il ressent comme foncièrement défectueux mais dans lequel il vit avec passion, tantôt le cri d’un âpre refus, tantôt les armes de l’humour et de la dérision. (…)
1er décembre 2002
Où est ma patrie de Pier Paolo Pasolini
Poèmes traduits du frioulan par Luigi Scandella. Où est ma patrie, écrit en 1947 et 1948, est le reflet d’un double engagement de Pasolini. Adhérant au Parti communiste italien, il prend fait et cause pour les opprimés, ouvriers et paysans. Mais, dans le même temps, il œuvre pour un Frioul autonome, conscient de son identité culturelle et linguistique au sein de l’Etat italien. Ces deux axes d’action sont exprimés dans divers dialectes locaux du Frioul occidental. Comme en d’autres périodes de sa vie, (…)
Poème
de l’instant
Lettre à Louise Colet
Croisset,
Vendredi 16 septembre 1853,
Minuit,
N’importe ! Mourons dans la neige, périssons dans la blanche douleur de notre désir, au murmure des torrents de l’esprit, et la figure tournée vers le soleil !