Le Castor Astral
Poésie contemporaine
Mode de diffusion
Volumen
Année de création : 1975
Nombre de parutions par an : 8 pour la poésie
Tirage moyen : 1000
Accepte de recevoir des manuscrits (mais les chances d’être publié sont minimes - sur une réception de 1500 manuscrits, un seul est publié)
Contact : Jean-Yves Reuzeau
tél : 01 48 40 14 95
castor.editeur@wanadoo.fr
jyreuzeau@wanadoo.fr
8 mars 2018
Sortir de l’abîme
Sortir de l’abîme est un manifeste. En ces temps troublés, pourquoi écrire et lire de la poésie ?
Deux grands textes sont dans ce livre : « Invitation à sortir de l’abîme » et un long entretien donné par l’auteur, qui revient sur son travail poétique et sa vision du monde.
C’est un appel fort, vibrant, qui parle à chacun, dans la volonté de l’auteur de créer une poésie comme « un entêtement à ne pas se résigner devant l’injustice, à ne pas abdiquer face au pouvoir (…)
1er février 2018
Les Alphabets du Feu
Au centre des Alphabets du Feu rutile et palpite l’Orient que l’auteur a longtemps parcouru en quête des sources magiques de l’écriture. Partant du tombeau d’Ahiram (Byblos), où sont gravées les lettres de notre alphabet, le « scribe errant » rencontre la « parole planète » : six millénaires de bruit, de fureur et de voluptés asiatiques dont il fait revivre la prodigieuse saga. Les Alphabets du Feu constituent un périple initiatique, au terme duquel nous accédons à la « chambre secrète » de l’origine (…)
7 juin 2017
Les numérotés
Préface Jean-Yves Reuzeau
Les Numérotés, c’est l’histoire d’un manuscrit écrit par un jeune homme de 17 ans et envoyé par La Poste au Castor Astral.
Les Numérotés, c’est l’histoire d’un recueil de poésie bouleversant l’éditeur à la lecture.
Les Numérotés, c’est l’entrée en littérature d’un nom à retenir : Alexandre Bonnet-Terrile.
1er juin 2017
La Chute de la Grande Roue
« Arrivé tard, pour presque aussitôt disparaître, l’être humain se retrouve devant le tricot quantique et la pelote des planètes, comme son ancêtre lointain sur le seuil de sa grotte, à contempler la chute de la Grande Roue du firmament nocturne… La Grande Aventure est là, dans le poème près des choses et des gens, car nous n’aurons rien d’autre à absorber, pendant l’épopée obscure de la matière de l’âme et de l’instant lumineux de l’amour. »
L’auteur du prix Mallarmé 2015 pour La Perte du temps nous ouvre (…)
2 mars 2017
Parmi tout ce qui renverse
Parmi tout ce qui renverse achève le cycle commencé avec Compris dans le paysage (Potentille, 2010), complété par Avec la terre au bout (Atelier La Feugraie, 2011). Le recueil puise sa forme générale de Vie, Poésies et Pensées de Joseph Delorme de Sainte-Beuve. C’est en effet grâce à ce livre que l’on voit pour la première fois, dans la poésie moderne, le poète se dégager de l’illusion de la transparence du sujet pour inventer une lecture « romanesque » de la poésie lyrique. Toutefois, (…)
1er mars 2017
Il y a des monstres qui sont très bons de Thomas Vinau
« La poésie peut raconter des histoires. La poésie peut être un film d’horreur, une blague, un cri sauvage, une nuit blanche d’adolescent, une question, un naufrage, un dialogue. La poésie a tous les droits tant qu’elle sait s’adresser à l’autre en restant sincère. Je voudrais qu’elle soit l’air frais que fait tourner la bête en dansant sur elle-même. Je voudrais qu’elle soit une fenêtre qui s’ouvre, pour s’échapper et se retrou- ver. Le sourire du monstre qui répond à notre silence. »
Thomas (…)
19 janvier 2017
Canto Diurno
Traduit de l’anglais sous la direction de Jean Portante
Cette anthologie personnelle couvre l’œuvre de Pierre Joris depuis le début des années 1970 jusqu’à nos jours. Le choix est celui de l’auteur ; les traductions sont de Jean Portante, Michel Maire, Habib Tengour, Éric Sarner, et de l’auteur lui-même. Son œuvre déconstruit les normes poétiques traditionnelles et affiche des impressions de la culture quotidienne américaine, de même que des influences de l’éducation classique européenne et des (…)
1er janvier 2017
Les Métamorphoses
Dessin de Gérard Titus-Carmel.
Ces métamorphoses ne doivent rien à Ovide. Ce sont celles de l’auteur à l’approche de l’âge : déloger de soi, éprouver tous les sentiments, toutes les passions tour à tour, ou conjointement, avant qu’il soit trop tard. Autoportrait en faune…
Que le vent longtemps me porte à l’aventure
À faire ici et là de tout ma fortune
Quelques morts en hâte et de nombreuses vies
Ne mendiant rien qui ne me soit donné
En songe ou en vérité ……… le fleuve Amour
Et la beauté instantanée (…)
16 novembre 2016
Pourquoi les poètes inconnus restent inconnus
Traduction de Thierry Beauchamp et Romain Rabier.
Préface de Keith Abbott
Note de Burton Weiss
En 1956, Richard Brautigan s’apprête à quitter Eugene, dans l’Oregon, pour tenter sa chance à San Francisco.
Peu avant son départ, il rend visite à Edna Webster, la mère de son seul lecteur et aussi de sa première petite amie.
Il lui tend une liasse de feuilles et dit :
« Quand je serai riche et célèbre, Edna, ce sera ta sécurité sociale. » Du haut de ses 21 ans, Brautigan sait déjà ce qu’il veut : mettre (…)
1er novembre 2016
C’est tout ce que j’ai à déclarer
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Thierry Beauchamp, Frédéric Lasaygues et Nicolas Richard.
Préface de Mathias Malzieu, introduction de Steven Moore, avant-propos de Ianthe Brautigan et Virginia Brautigan.
Édition bilingue
Sa vie se partageait entre le San Francisco des Diggers, le Japon adulé et son ranch dans le Montana auprès de ses amis Jim Harrison, Tom McGuane, Peter Fonda et Sam Peckinpah. Il aimait Baudelaire, le Grateful Dead et Janis Joplin, Emily Dickinson et William Carlos (…)
Poème
de l’instant
Petits poèmes en prose
Votre œil se fixe sur un arbre harmonieux courbé par le vent ; dans quelques secondes, ce qui ne serait dans le cerveau d’un poëte qu’une comparaison fort naturelle deviendra dans le vôtre une réalité. Vous prêtez d’abord à l’arbre vos passions, votre désir ou votre mélancolie ; ses gémissements et ses oscillations deviennent les vôtres, et bientôt vous êtes l’arbre. De même, l’oiseau qui plane au fond de l’azur représente d’abord l’immortelle envie de planer au-dessus des choses humaines ; mais déjà vous êtes l’oiseau lui-même.