Le port a jauni
« Les éditions Le port a jauni sont basées à Marseille, où certains jours de pluie, le port a jauni.
Nos livres sont choisis pour leur dimension poétique et artistique. Certains albums initialement publiés en Égypte, au Liban ou au Soudan sont traduits de l’arabe et adaptés dans une version bilingue (collection Albums arabes). D’autres sont issus d’une création et jouent avec le double sens de lecture du français et de l’arabe : parfois le livre tourne et retourne comme une roue, parfois il se lit comme un calendrier, ou encore de gauche à droite et de droite à gauche comme un palindrome linguistique (collection À double sens). La série Promenade en bord de mer propose à deux artistes du bord de la Méditerranée d’écrire et illustrer sur un même thème deux histoires qui sont rassemblées dans un même livre. La collection Poèmes propose un voyage pour les enfants dans l’univers de la poésie arabe traduite et adaptée, et dans des écrits contemporains illustrés. La collection Histoires courtes est dédiée à de courts romans ou recueils de nouvelles bilingues et illustrés, pour des lecteurs adolescents. »
20 mars 2020
Macadam, poèmes bien urbains
Illustrations de Julien Martinière
Mo Abbas est un poète itinérant dans les villes où il observe et croque en détails et en jeux de mots les incongruités urbaines. Son écriture est fortement inspirée des poètes de l’Oulipo, l’Ouvroir de littérature potentielle, et l’on entend dans ses mots l’écho de Pérec ou de Calvino. Ses poèmes sur le macadam sont comme des regards d’enfants attentifs aux détails et cherchant les mots pour mieux les exprimer.
Mo Abbas liste et consigne les panneaux de signalisation, les (…)
5 mars 2020
Macadam, courir les rues
Illustrations de Julien Martinière
Traduction de l’arabe par Nada Issa
Poète itinérant du macadam, Mo Abbas observe et croque en détails et en jeux de mots les incongruités urbaines, consigne les panneaux de signalisation, les noms des rues insolites, des devantures de snacks, les cris des gabians, les cris des mamans, les bruits, les voix, les sons, les têtes, les bêtes… Julien Martinière a mis en scène un bestiaire et un ours dans les rues de la ville. Un ours avec un chapeau, des lunettes, une (…)
1er octobre 2019
Les herbes folles
Dessins de Eugénie Rambaud.
Traduit en arabe par Golan Haji.
Les herbes folles est une promenade qui s’attarde sur un épi de blé, une flaque d’eau, le chant d’un oiseau, le déplacement d’un colimaçon. La poésie d’Angélique Villeneuve suit les sensations du corps, une paille entre les dents. La marche, le sol, le ciel, elle sautille et elle roule, alors le chemin devient rivière, elle explore les éléments. Eugénie Rambaud a tracé un fil continu, de page en page. Un fil dessiné, cousu ou collé, pour (…)
1er septembre 2019
Pomponpompon
Illustrations de Catherine Chardonnay.
Traduit et adapté en arabe par Golan Haji.
Pomponpompon est un recueil de poésies-comptines pour les tout-petits. La consigne était le jeu ! Jeux de mots, jeux d’enfants, comptines d’aujourd’hui qui jouent avec celles d’autrefois. Les autrices font surgir de leur imaginaire un monde à la fois magique et ludique, surprenant et émouvant. Elles nous entraînent dans le monde inédit des mariés du fourbi, où l’on peut arroser son petit frère, devenir méchantante et (…)
1er juin 2019
L’enfant bleu
Peintures de Zeynep Perinçek.
Traduit en arabe par Aymen Hacen.
Il est au bord de l’eau, les mouettes rient dans le ciel, il a une pelle et un seau l’enfant ne parle pas, le ciel ne dit rien, les nuages passent, il ne sait pas les compter. Sur un plage, l’enfant déplace son regard, s’arrête aux algues, aux flots et aux animaux qui l’entourent, observe un gros monsieur qui ronfle, se bat avec d’autres enfants qui marchent sur son sable, puis joue avec eux à bâtir des châteaux… L’enfant bleu est une (…)
1er juin 2019
Roubaiyat de la mer
Illustrations de Walid Taher.
Traduit de l’arabe (dialecte égyptien) par Stéphanie Dujols.
Les roubaiyat sont des quatrains philosophiques, humoristiques et ludiques. Sayed Hegab (1940-2017) était un poète égyptien auteur de poésie pure, de poèmes chantés et de chansons pour enfants. Riche et limpide, son œuvre est écrite en dialecte égyptien. La spiritualité de l’enfance, la philosophie des petites gens, les histoires tissées par le temps et la sagesse de la mer animent sa poésie. Ces Roubaiyat de la (…)
1er mars 2019
Mu’allaqa, un poème suspendu
Traduit par Golan Haji. Illustrations de Philippine Marquier.
Ce poème est une adaptation, en français et en arabe moderne, de la muèallaqa d’Imru al-Qays, texte phare du patrimoine arabe. C’est l’une des sept grandes odes de la poésie préislamique, dont on raconte qu’elles étaient, pour leur perfection, suspendues à la Kaaba de La Mecque. C’est dire l’aura de sacralité qui entoure ces textes, strictement versifiés, où forme et fond sont indissociables. Il existe des traductions érudites de cette (…)
1er mars 2019
Par hasard
Illustrations de Benoît Guillaume.
Traduit en arabe par Nada Issa.
Ce recueil a été créé en résidence artistique à Dar Ben Jelloun, Tétouan, en mai 2018. Par hasard, Ramona Badescu et Benoît Guillaume ont choisi des lieux et des moments où ils se sont arrêtés ensemble, l’une écrivant, l’autre dessinant ce qui se déroulait devant eux. Un concert de musique où chante Oum Kalsoum pa dim da da da daaaa, un cortège funéraire passe devant la terrasse du café Touristes, l’orage menace, un chat (…)
3 décembre 2018
Poèmes pour affronter le beau temps
Ces Poèmes pour affronter le beau temps & profiter du mauvais sont des considérations humoristiques sur le temps qui passe et la scansion des saisons. La forme répond au fond du texte : ainsi le mot tunnel devient-il graphique grâce à deux -nn- agrandis. Le mauvais temps, quant à lui, s’écrit en gouttes de pluie. Les illustrations, des gravures rehaussées à l’encre, ont été peintes à partir des poèmes par Clothilde Staës (déjà paru au Port a jauni, Poèmes en paysages).
Ces poèmes peuvent être lus (…)
1er mai 2018
Sauvage
Illustrations de Salah Elmour.
Traduit en arabe par Nada Issa.
Dans cette histoire, le tigre est sauvagement gourmand, il savoure une bonne compagnie, goûte l’air des hauteurs et se remplit de force, mais où s’arrête son appétit ? Le texte joue avec les mots et les illustrations de Salah Elmour entretiennent une tension humoristique. En arabe, “sauvage” se dit wahch et “tu me manques” se dit wahhachtni, littéralement “tu me rends sauvage”, comme si les sentiments nous domptaient. L’album est une (…)
Poème
de l’instant
Sed satis est jam posse mori. Lucain
Naître, et ne pas savoir que l’enfance éphémère,
Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère,
Est l’âge du bonheur, et le plus beau moment
Que l’homme, ombre qui passe, ait sous le firmament !