Le Taillis Pré

Les éditions Le Taillis Pré, fondées en 1984 par le poète Yves Namur, ont d’emblée affiché une politique éditoriale résolument tournée vers les auteurs du monde entier. Ainsi peut-on trouver au catalogue des poètes comme Roberto Juarroz, Antonio Ramos Rosa, Salah Stétié, Israël Eliraz, Nuno Judice ou E. E. Cummings pour n’en citer que quelques-uns. Une douzaine de titres paraissent ainsi chaque année au rang desquels figurent également les meilleurs poètes de Belgique : Gaspard Hons, Jacques Izoard, Fernand Verhesen, Michel Lambiotte, André Miguel, Eric Brogniet, Liliane Wouters, Philippe Jones, etc.
La collection « Ha » présente quant à elle un panorama des poètes belges dont les œuvres sont importantes mais peu connues, voire introuvables. On y découvre ainsi les noms de Françoise Delcarte, Ernest Delève, Frans Moreau, Pierre Della Faille, Jean Dypréau et Robert Guiette. Cette collection publie généralement l’œuvre complète du poète dont il est question.
Le Taillis Pré entend donner voix aux mots du poète Yves Bonnefoy : « La poésie moderne est loin de ses demeures possibles. » C’est là sa raison d’être.

Contact

23, rue de la Plaine

6200

Chatelineau - Belgique

Plein-Champ

25 mai 2020

Plein-Champ

Plein-Champ est un livre consacré à un jardin saisi dans toute son épaisseur temporelle : son passé toujours vsible, son avenir incertain.

 Bloody Mary, Road movie pour Marilyn Monroe

1er mars 2019

Bloody Mary, Road movie pour Marilyn Monroe

Entre chant des spasmes et arpentage des gouffres, la poésie d’Éric Brogniet voyage sur les terres du décalé et de l’insoumission. D’une souveraine beauté, le recueil poétique Bloody Mary traverse le mythe Marilyn Monroe afin de dévoiler la détresse, la fêlure de Norma Jean derrière l’icône planétaire de la Blonde. Jeux sur le combat entre le noir et le blanc, entre l’attrait des ténèbres et celui de la lumière, échos entre l’ogre intime et l’ogre hollywoodien… les scansions du chemin de croix de Marilyn (…)

Sommet d'où jeter son pinceau

1er juillet 2016

Sommet d’où jeter son pinceau

Frontispice de Brigitte Dusserre-Bresson
C’était celui
Celui qui remuait les lèvres
Sans chanter
Ni comprendre la partition
Que chacun tenait
Devant soi
Le chef de chœur
Se tenait devant le groupe
Pourquoi
Ne disait-il rien
A moi qui ne chantais rien
À moi
Qui du poème sacré faisais
Un silence

<i>L'aura du blanc</i>

1er mars 2016

L’aura du blanc

Ouvrir un livre comme on se regarde
Dans le miroir matinal
Non pour se contempler
Mais pour se reconnaître inquiète à l’idée
De s’être trompée d’écorce ou de coeur
Le matin remue comme un oiseau
Bouche bleue du ciel au bec de l’aube
Tu t’es abandonnée
Le livre entre tes mains
Reçut comme héritage
Le récit d’un voyage
Que tu ne fis jamais
Les lampes ont éclairé nos vies
Comme des anémones de passage
Assise entre deux phrases
Tu cherches un équilibre
Seul y pourvoit ce jardin-poème
Où les (…)

Chanvre et lierre de Charline Lambert

1er janvier 2016

Chanvre et lierre de Charline Lambert

Ulysse est seul, au milieu de rien.
Il s’assied et traverse des étendues comme s’il était ds leurs. Etendues en mirages. Reflets champêtres et boisés, plaines volcaniques, colonnes de sel et d’écume, mousses de nuages.
Il plante le décor.

L'aubier des jours de Christian Poirier

1er septembre 2015

L’aubier des jours de Christian Poirier

Asservi à la seule Beauté, que le Poème transcende la Beauté et que le Poète s’oublie pour servir, mercenaire, la seule Poésie -
Extrait de "Encré d’aube".

Histoires de corps d'Anne Lorho

1er août 2015

Histoires de corps d’Anne Lorho

Frontispice de Léo Tollet
Suis-je homme ou femme ?
Corps incompris,
encombré de trois ou quatre bras, épars.
Corps affolé,
affublé d’une paire de pieds poussés au coeur de la poitrine, pendouillant désespérément, sans utilité aucune…

L'étrangère de Violaine Boneu

1er juin 2015

L’étrangère de Violaine Boneu

Un peu de vent
rassemble
frissons d’ombre
nos abîmes inconsolés.

Derniers feux sur terre

1er mars 2015

Derniers feux sur terre

"Moi, capitaine Nobody, / John Alexander, loup de mer jeté à terre / comme une épave, naviguer m’est interdit / je reste ici, traînant mon âge et mes misères / la pipe au bec et la casquette de travers… "

Poème
de l’instant

Bernard Manciet

« – deishatz-me »

– deishatz-me
sola shens d’ajuda
me virar l’ambrada
deu nòst gran Diu Vivant.

– laissez-moi là
seule et sans aide aucune
dans la bourrasque
de notre grand Vivant.

BERNARD MANCIET
(1923 – 2005)
L’Enterrement à Sabres
Éditions Mollat / 1996